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Maracana édition 2016 : MCA champion du Bénin dans la catégorie Sénior

3 Août 2016, 12:50pm

Publié par HODA Kouakou Steve

L'équipe de MCA lors de son dernier match
L'équipe de MCA lors de son dernier match

Maracana club de l’Amitié (MCA) est désormais maître du maracana dans la catégorie séniors (à 45 35 ans )du championnat de la discipline édition 2016. Et pour monter sur la plus haute marche du podium, les hommes du président Alain Farel Atchadé ont du se défaire du grand rival ABAM sur un score sans appel de 5 buts à 1.

Le nouveau roi du Maracana au Bénin s’appelle MCA (Maracana Club de l’Amitié). L’équipe dirigée par le président Alain Farel Atchadé est sortie vainqueur des Play off qui se sont disputés le week-end dernier au stade municipal de Bohicon. Sur la nouvelle pelouse synthétique de la commune, les joueurs du club MCA ont démontré qu’ils peuvent aussi bien rouler le ballon sur un terrain de Hand ball que sur toute autre surface. En effet, après 5 matches sans défaite, l’équipe du stade de l’Amitié ddevraitcroiser les crampons avec son grand rival ABAM. Sans surprise, les stadistes ont étrillé leurs adversaires sur le score sans appel de 5 buts à 1. Ils arrachent ainsi le titre à 2AFAC et oobtiennentmême le prix du meilleur buteur du championnat. L’homme a pour nom Angelo Irié et à trouver par 9 fois le chemin des filets. Notons qu’en Open, cc'est-à-direla catégorie des moins de 35 ans, MCA a fini 2e derrière RAFAL. Les yeux sont désormais tournés vers Ouagadougou au Burkina Faso, qui accueillera les phases finales de l’édition 2016 que la coupe d’Afrique des Nations de Maracana.

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Caucus Africain 2016 : Cotonou, la capitale africaine de la haute finance

3 Août 2016, 11:23am

Publié par HODA Kouakou Steve

Caucus Africain 2016 : Cotonou, la capitale africaine de la haute finance

Du 04 au 05 août 2016, la capitale économique du Bénin accueille l’édition 2016 du Caucus africain. Une rencontre annuelle de haut niveau qui réunit les gouverneurs africains de la Banque Mondiale et du Fond Monétaire International.

Cotonou sera la capitale africaine de la haute finance à partir de ce jeudi 04 aout 2016. En effet, la capitale économique du Bénin accueille du 04 au 05 août l’édition 2016 du Caucus Africain, une réunion annuelle des gouverneurs africains de la Banque Mondiale et du FMI. Les assises prévues pour se tenir au palais des congrès de Cotonou vont tourner autour du terme central « Accroître l’appui des Institutions de Breton Woods en vue de répondre aux chocs, renforcer la croissance et promouvoir la transformation de l’Afrique ». Elles interviennent dans un contexte où les pays du continent font face à la baisse des cours des matières premières, au resserrement des conditions financières sur les marchés de capitaux et à la multiplication de chocs d’origine non économique (défis d’ordre sécuritaire et climatique). Réunions bilatérales ou spécifiques, sessions d’informations ou encore points de presse vont constituer le menu de cette édition qui est placée sous le haut parrainage du président de la république Patrice Talon et de son ministre du plan et du développement Abdoulaye Bio Tchané, président en exercice du Caucus.

Le Caucus en question

Fondé en 1963 en tant que Groupe Africain des Gouverneurs du Groupe de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International (FMI), le Groupe Africain, communément appelé « Caucus Africain » a pour objectif de renforcer la voix des Gouverneurs du continent sur des questions importantes relatives au développement socio-économique de la région au sein des Institutions de Bretton Woods. L’adhésion au Caucus Africain est ouverte à tous les 54 pays du continent. Chaque pays est représenté par ses Gouverneurs et Gouverneurs suppléants du Groupe de la Banque Mondiale et du FMI. Généralement ces Gouverneurs et Gouverneurs suppléants sont les Ministres chargés du Développement et/ou des Finances de chacun des 54 pays africains et des Gouverneurs de banques centrales de ces pays. Le Caucus Africain, il faut le préciser se réunit généralement 2 fois par an : une fois lors des Assemblées Annuelles du Groupe de la Banque Mondiale et du FMI et une fois dans le pays qui préside le Caucus. Les travaux du Caucus sont élargis aux Administrateurs desdits pays pour le FMI et le Groupe de la Banque Mondiale. Les réunions constituent des occasions pour ces dirigeants africains et ces hauts responsables des banques centrales et des institutions de Bretton Woods d’échanger sur les préoccupations majeures affectant les économies du continent africain.

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Entretien avec le Professeur Edgard Gnansounou au sujet de la deuxième édition du forum Bénin-Suisse

3 Août 2016, 11:12am

Publié par HODA Kouakou Steve

Pr Edgard Gnansounou, Pdt des Béninois de Suisse
Pr Edgard Gnansounou, Pdt des Béninois de Suisse

Cotonou accueille du 04 au 05 aout 2016, la deuxième édition du Forum Bénin-Suisse. Pour comprendre les tenants et aboutissants de cette rencontre, nous sommes allés à la rencontre du Professeur Edgard Gnansounou, président de la communauté des Béninois de Suisse. Dans un entretien accordé à votre blog, l’homme parle de l’édition 2015, de l’objectif du forum, des participants attendus et surtout du suivi des recommandations de ces assises.

Présentez-vous à nos lecteurs ?

Je suis Professeur à l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne en planification énergétique et Président de la Communauté des Béninois de Suisse (CBS). Je réside en Suisse depuis une quarantaine d’années, ce qui ne m’empêche pas de garder de solides liens avec le pays. Je suis d’avis que les Béninois de l’extérieur ont vocation à apporter une contribution particulière au développement socio-économique du pays du fait qu’ils vivent, dans leurs pays de résidence, d’autres expériences dont le Bénin peut éventuellement s’inspirer. Je m’intéresse aussi aux questions socio-politiques, c’est ce qui explique que j’aie commis deux ouvrages dont le dernier plaide en faveur d’une fédéralisation de l’Afrique de l’Ouest (deux nouvelles fédérations en plus du Nigéria) et de la question monétaire, celle du Franc CFA et ceci, dans une perspective différente à celle de la CEDEAO et de l’UEMOA.

Parlez-nous un peu de la communauté des Béninois de Suisse que vous dirigez ?

Nous avons créé la Communauté des Béninois de Suisse (CBS) en 1978 pour développer une solidarité entre les Béninois résidant en Suisse et apporter notre contribution à la vie socio-économique de notre pays d’origine. La CBS est aujourd’hui la seule association représentative des Béninois de Suisse. Elle compte des centaines de membres dont plusieurs y vivent depuis des décennies et sont binationaux.

Vous organisez la 2e édition du forum Bénin-Suisse. Pourquoi un tel forum ?

Le Forum Bénin-Suisse est justement une de ces initiatives par lesquelles la CBS a souhaité apporter au Bénin une contribution spécifique au développement socio-économique du Bénin. Ces dix dernières années, le Bénin a connu de nombreuses crises sociales ponctuées de grèves dont certaines ont duré de nombreux mois. Ceci est un symptôme de dysfonctions importantes dans le dialogue social dans notre pays. La Suisse à l’instar de nombreux pays de l’Europe du Nord a su développer une approche négociée et anticipatrice des conflits professionnels collectifs dont notre pays peut avantageusement s’inspirer. C’est ce qui nous a motivés pour initier en 2014, le Forum Bénin-Suisse dont la première édition s’est déroulée à Cotonou l’année dernière cherche à réunir l’ensemble des partenaires sociaux autour de la nécessité d’anticiper des conflits professionnels collectifs. Les partenaires de ce projet sont : l’ensemble des centrales/confédérations syndicales, le Conseil National du Patronat du Bénin, le Gouvernement du Bénin et la Coopération Suisse.

Quels ont été les succès enregistrés au cours de la première édition ?

La première édition a permis d’identifier ensemble des mécanismes d’anticipation des conflits professionnels collectifs. Il s’agit d’impliquer davantage les syndicats dans les processus de réforme de l’administration publique et en amont du projet de loi des Finances, de manière à ce que les revendications soient prises en considération dans la mesure du possible dans chaque budget annuel, ainsi que dans la programmation budgétaire pluriannuelle.

Quelle est la spécificité de cette deuxième édition ?

La deuxième édition initie l’implémentation des mécanismes identifiés l’année passée. Il s’agit de passer à une étape plus concrète en définissant les conditions-cadres de la mise en œuvre de ces mécanismes.

Qui sont les participants attendus à ce forum prévu pour se dérouler les 04 et 05 aout 2016 à Azalai Hôtel de Cotonou ?

Les participants sont les syndicats, des représentants des entreprises, du Gouvernement, de la Coopération Suisse et de la Société civile, des Béninois de Suisse et de compatriotes ayant vécu en Suisse, soit environ 140 participants.

Quelles sont les mesures prises pour un meilleur suivi des recommandations de ces assises quand on sait qu’elles finissent très souvent dans les placards ?

Un comité de suivi sera mis en place dans le cadre de l’Édition 2016. Les partenaires sociaux y seront représentés de manière paritaire. Le Comité se transformera ensuite en Observatoire du dialogue social, un cadre pour veiller à l’application des recommandations du Forum et renforcer la capacité de l’ensemble des partenaires, en vue d’une cohésion sociale plus forte dans notre pays.

Votre mot de fin ?

J’aimerais appeler les forces sociales de notre pays à exercer la pression nécessaire sur l’ensemble des partenaires sociaux afin de les inciter à résoudre les problèmes, de manière anticipée, par la négociation et d’éviter de courir de crises en crises pour éteindre le feu. Le Bénin n’est pas seul au monde et sans cohésion sociale suffisante, il ne sera pas possible de produire des richesses de manière suffisante pour faire face à la pauvreté dans notre pays. Les objectifs de réduction de la pauvreté n’ont pas été atteints à l’échéance 2015. Ces objectifs requièrent un taux de croissance économique de 7%/an pendant plusieurs années. Nous en sommes loin et l’environnement économique avec la crise économique au Nigéria est défavorable à moyen terme. Les populations démunies dans notre pays qui constituent la majorité silencieuse sont celles qui sont victimes des grèves. Or sans une approche d’anticipation, les grèves risquent de reprendre dans quelques mois. Il est donc urgent de profiter de ce moment de répit pour se lancer, de manière déterminée, dans la mise en œuvre de la nouvelle approche proposée par le Forum Bénin-Suisse.

Propos recueillis par Steve HODA

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Sortie médiatique du président du Rassemblement des Forces du Progrès (RFP) : « Le silence est un cancer pour la politique » dixit Léonce Houngbadji

3 Août 2016, 11:02am

Publié par HODA Kouakou Steve

Léonce Houngbadji
Léonce Houngbadji

En prélude à la rentrée politique de son parti le Rassemblement des Forces du Progrès (RFP), Léonce Houngbadji a tenu ce samedi 30 juillet 2016, une conférence de presse à l’hôtel Azalai pour décrypter l’actualité politique du Bénin après 03 mois de Patrice Talon à la tête du pays. On retient de l’essentiel que l’homme a sévèrement critiqué l’action politique de Patrice Talon depuis sa présence à la Marina.

Selon le président du Rassemblement des Forces du Progrès (RFP) : « Le silence est un cancer pour la politique ». C’est pour éviter que la politique béninoise soit atteinte de cancer que Léonce Houngbadji a décidé de rompre le silence. À la faveur d’une conférence de presse qu’il a organisée à l’hôtel Azalai de Cotonou le samedi 30 juillet dernier, l’homme est revenu sur les actions menées par le gouvernement de Patrice Talon ces trois derniers mois. Pour Léonce Houngbadji, le gouvernement a posé des actes forts comme la nomination des préfets, la réduction du délestage et le début du paiement de la dette intérieure. Mais en dehors de cela, il dit voir un gouvernement qui fonctionne sous boussole avec une stratégie qu’il qualifie de IDM (intoxication, désinformation et manipulation). Après trois mois d’observation, le jeune leader politique pense qu’il faudra quitter le champ de prestation politique. Sur le plan social, il accuse le gouvernement d’avoir supprimé des emplois, de n’avoir pas amélioré les conditions des forces de sécurité et des femmes et surtout de mépriser les droits de l’homme. S’il dénonce la suspension de 21 étudiants, il affirme que rien n’est fait pour améliorer les conditions de la couche estudiantine. Face à cette situation, il donne une semaine au gouvernement pour rétablir ces étudiants. Abordant le volet économique, il pense que le gouvernement est incapable de mobiliser des ressources et opère des reformes pour faire fuir les investisseurs. Léonce Houngbadji craint le retour du PVI et met en garde le gouvernement contre toute tentative de recourir à cette réforme (qui a entrainé la brouille entre lui et Yayi Boni ; NDLR). L’homme n’a pas manqué de souligner la baisse des recettes douanières sous la rupture ; ce qui serait de 15 milliards de francs CFA. En ce qui concerne l’aspect politique, le leader du RFP dénonce l’utilisation des audits comme moyen de chasse aux sorcières et s’oppose à la reforme sur le mandat unique proposé par Patrice Talon. Pour finir, Léonce Houngbadji a fait des propositions allant dans le sens d’améliorer la gouvernance sous l’ère du nouveau départ. Il propose en effet au gouvernement de sortir un programme d’action, se mettre au travail et mettre fin à la suppression de l’emploi des jeunes. On pourra noter de cette conférence l’engagement et le courage d’une certaine jeunesse qui tient à avoir son mot à dire. Plus que ses ainés, Léonce a toutefois montré qu’il est « garçon ».

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56 ans après, Talon décidé à placer le Bénin sur la véritable voie du développement économique et social

3 Août 2016, 10:51am

Publié par HODA Kouakou Steve

Le Président Patrice Talon
Le Président Patrice Talon

Le président Patrice Talon a livré ce dimanche 31 juillet 2016 son premier discours sur l’état de la nation. En 5 mn au maximum, le président de la république s’est prononcé sur trois grands sujets majeurs. On peut noter l’unité nationale, le développement économique et social ainsi que les réformes politiques et institutionnelles.

C’est sans doute le discours sur l’état de la nation le plus rapide de l’histoire de l’Afrique. En 5 mn au maximum, le président Patrice Talon a livré ce dimanche 31 juillet 2016 l’essentiel du contenu de son message. Sans surprise, le chef de l’Etat est revenu sur sa préoccupation majeure et ce pourquoi il a été élu : les réformes politiques et institutionnelles. « J’engagerai sous peu le processus de révision de la constitution » a-t-il martelé avant de préciser « mais avant l’ultime étape de saisine du parlement, je compte recueillir par une consultation en forme référendaire, l’appréciation de l’ensemble du peuple béninois sur les choix que j’ai opérés. Le chantre du nouveau départ semble plus que décidé de reformer le modèle politique du Bénin afin de rétablir l’équilibre constructif entre les différentes institutions, le renforcement de l’indépendance de la justice, la lutte contre l’impunité, la réforme du système partisan et la stabilité du code électorale. Ce qui ne peut évidemment se faire sans l’unité nationale. C’est pourquoi, le président de la république en a mis un point d’honneur lors de son discours. « Je dois souligner les progrès accomplis sur le chantier de l’unité nationale qui nous donnent à tous la fierté d’appartenir à une nation toujours en construction certes, mais libre, responsable et mûre. Pour nous aujourd’hui et pour les générations futures, la tâche sera de travailler à consolider, chaque jour davantage, cette union de toutes les filles et de tous les fils de ce pays ».

Le défi du développement économique et social du Bénin

Le Bénin à l’instar de nombreux pays francophones a accédé à l’indépendance politique ; et comme ses homologues il a peine à conquérir l’indépendance économique. Ce qui amène le chef de l’Etat Patrice Talon à faire la remarque suivante : « je dois ensuite faire avec vous le constat de ce que, en 56 ans, notre pays n’a pas beaucoup avancé sur le chemin du développement économique et social ». C’est pourquoi il compte placer le pays sur l’orbite des pays les mieux avancés. « Il est temps d’entamer résolument la lutte contre la pauvreté et le sous-développement car la liberté dans la pauvreté n’est qu’un leurre » a t - il souligné sans toutefois manqué de souligner que « la liberté n’est pas une fin en soi, elle est un moyen de développement ». Conscient que le Bénin dispose de potentialités tant au niveau humain que naturel, Patrice Talon lance un défi commun et personnel : « Il nous appartient donc de décider et de prendre la mesure des choses, de faire des choix pertinents qui tiennent compte de nos potentialités, de nos talents et compétences ainsi que des ressources disponibles pour aller résolument à la conquête du développement ».

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