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Prix International de Philanthrope dans l’éducation : Sarah Codjo, la Fashionista au cœur d’or

17 Décembre 2018, 22:40pm

Publié par HODA Kouakou Steve

Au cœur de la capitale économique du Bénin se dresse la boutique « Perlicious ». Une boutique de mode qui donne un grain de beauté aux femmes avec une touche particulière : les pierres.  Derrière ce chef d’œuvre, se cache une dame de cœur Sarah Codjo. Pionnière de la mode inclusive et luxueuse, elle a déjà habillé de nombreuses personnes, en Afrique, en Europe et en Amérique du Nord. Les dernières prouesses en date, un défilé à Londres en Mai, et en Novembre dernier dans la métropole nigériane Lagos .

Mais ce qu’on ne sait pas de cette belle dame est qu’elle contribue à donner de la joie à des personnes à la quête du savoir. Depuis 3 années déjà, Sarah Codjo a aidé une dizaine de jeunes béninois à terminer leur scolarité. Au nombre de ceux-ci dont nous n’allons pas dévoiler l’identité ; 3 dont 2 femmes en passe aujourd’hui de décrocher leur licence ; 10 au total vont se présenter au BTS cette année.

Un geste de grand cœur qui sera honoré et salué par deux structures nigérianes ce 01 Décembre 2018. En effet, Sarah Codjo a reçu le prix International de Philanthrope dans l’éducation. Une distinction qui récompense des jeunes entrepreneurs africains pour les actions dans l’éducation et dont voici les critères :  le niveau d’éducation de l’entrepreneur, l’aspect bilingue de l’entrepreneur, l’impact sur la société en général et le domaine d’activité en particulier ; la propriété intellectuelle de sa marque, l’existence d’un emplacement commercial physique et d’une boutique en ligne active.

Notons que Sarah Codjo a été distingué en 2016 par la JCI parmi les 10 jeunes les plus remarquables du Bénin et la marque Perlicious a encaissé de nombreux trophées aussi . Entrepreneure rigoureuse, elle rêve de voir ses concitoyens terminer leurs études pour servir humblement leur pays.

 

 

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Pâques à Abomey-Calavi : Me Seibou Abou fait le bonheur d' élèves et artisans

18 Avril 2017, 09:34am

Publié par HODA Kouakou Steve

Pour les populations d’Abomey-Calavi, la fête de Pâques s’est déroulée dans une très bonne ambiance. Et pour cause, Me Seibou Abou celui qu’on nomme affectueusement le « Père Thérésa » était dans la commune pour soutenir diverses initiatives.

Ce samedi 15 avril 2017, la commune d’Abomey-Calavi était en ébullition pour diverses raisons. D’abord, l’arrondissement d’Abomey-Calavi a servi de cadre à la finale de la première édition du concours « Laurus de la dictée ». Une édition qui a réuni 31 candidats venus des 10 établissements de la commune d’Abomey-Calavi. Et à l’occasion de cette grande finale, Me Seibou Abou, le « Père Thérésa » du Bénin était présent pour soutenir les jeunes élèves en compétition. En effet, après la dictée de la finale qui s’est fait sous l’œil vigilant du parrain du jour, 05 candidats ont pu tirer leurs épingles du jeu. Il s’agit de : Lafia Irfane de l’école le Rocher qui a enlevé le premier prix. Le second prix est revenu à Tokpo Oluwa Tobi de l’école Azognon. Bahunde Harmony (Ecole cœur d’or) et Yolou Richemène (Ecole Azongnon) sont respectivement 4e et 5e. Tous ces lauréats sont repartis les mains chargés de cadeau grâce au parrain Me Seibou Abou qui a promis faire davantage les éditions prochaines. Notons que cette première édition du « Laurus dictée » a été organisée par le Laurus Club International et les candidats sont les élèves des classes de CM1 et CM2. Juste après l’étape de l’arrondissement, cap a été mis sur le complexe scolaire « Le Quartier Latin » de Zogbadjè. Là-bas, l’heure était à la réjouissance puisque les Coiffeurs et coiffeuses du quartier dans la ferveur de la résurrection pascale était en fête. En effet, l’Association Professionnelle des Coiffeurs et Coiffeuses de Zogbadjè « Mawulé » a bien voulu marquer une pause dans ses activités afin de faire le bilan et renouveler son instance décisionnelle. Et pour joindre l’utile à l’agréable, elle a sollicité la générosité de Me Seibou qui a décidé de parrainer l’évènement. Entouré des femmes et hommes en joie, le Parrain en dehors des conseils prodigués a fait parler son cœur à cette occasion. Loin d’être le Christ pour transformer l’eau en vin à l’occasion de cette manifestation, le généreux donateur a mis la joie dans les cœurs. Notons que le parrain Me Seibou Abou était aux côtés de l’épouse de l’ex chef d’Etat Centrafricain Michel Djotodia. Le duo Abou Seibou et Chantale Djotodia étaient en parfaite communion avec ces coiffeurs et coiffeuses de Zogbadjè.

 

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La fondation Claudine Talon célèbre la Nativité avec 1000 enfants béninois

25 Décembre 2016, 23:35pm

Publié par HODA Kouakou Steve

La première dame Claudine Talon a offert une belle fête de Noel à 1000 enfants béninois sélectionnés parmi les meilleurs des établissements primaires du Bénin. Dénommée « le Gouter de Noel », la cérémonie a eu lieu dans le jardin de la présidence de la république ce vendredi 23 décembre 2016 en présence du chef de l’État et de la star hollywoodienne Djimon Hounsou.

Venus de toLe couple présidentielus les départements du Bénin, ils étaient 1000 sélectionnés parmi les meilleurs des écoles primaires du Bénin pour vivre un Noel inoubliable. Cette belle fête de la nativité certainement l’un des meilleurs qu’ils auront vécu, leur a été offerte ce vendredi 23 décembre 2016 par la dame de cœur Claudine Talon, épouse du chef de l’État. Dans le jardin de la présidence, le goûter de Noel a été une partie riche en couleur et en cadeau, agrémenté par une intervention bien amusante du premier magistrat de la république Patrice Talon. Le père de la nation, invité-surprise de ce grand évènement de la fondation Claudine Talon a prodigué de sages conseils à ces jeunes pour qui, il entend révéler le Bénin au monde. Et comme l’excellence était à l’honneur ce jour, la première dame a déplacé pour la circonstance l’un des rares Africains à jouer les premiers rôles à Hollywood aux États-Unis. Il s’agit du Béninois Djimon Hounsou qui n’a pas voulu se faire compter l’évènement. La star a profité de l’occasion pour inspirer cette belle jeunesse béninoise. Fier du parcours de l’homme, les enfants béninois ont promis travailler dur pour rehausser l’image de leur pays dans le monde. Pour une première au Bénin en tout cas, la fondation Claudine Talon aura marqué les esprits et on espère que plus d’enfants dans les années à venir pourront prendre part à ce gouter de Noel. La Fondation Claudine Talon, il faut, le rappeler entend, assurer une éducation de qualité pour tous les enfants béninois. Elle se bat également pour assurer entre autres, la disponibilité d’infrastructures et d’équipements, en vue de favoriser un accès équitable et la rétention des écoliers dans le système éducatif. « Je rêve d’une nation où chaque enfant atteint l’âge adulte et où les mères restent en bonne santé pour connaître la joie de devenir grands-mères… », C’est autour de cet idéal que Claudine Talon se bat au quotidien avec son équipe. La fondation joue certainement un rôle important dans l’accompagnement des actions du gouvernement notamment dans son volet social et plus pour l’atteinte des Objectifs du développement durable.

 

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Prix Nobel de la paix 2016, qui est Juan Manuel Santos ?

7 Octobre 2016, 16:00pm

Publié par HODA Kouakou Steve

Prix Nobel de la paix 2016, qui est Juan Manuel Santos ?

Né le 10 août 1951, Juan Manuel Santos Calderon a été désigné prix Nobel de la paix pour l’année 2016. L’homme qui est le 32e président de la Colombie a été récompensé pour ses efforts dans la recherche de la paix avec les Forces Armées Révolutionnaires de la Colombie (FARC).

« Je continuerai à rechercher la paix jusqu’à la dernière minute de mon mandat parce que c’est le chemin à suivre pour laisser un pays meilleur à nos enfants » a-t-il affirmé récemment en dépit du « non » voté lors du référendum. Économiste de formation et journaliste de profession, Juan Manuel Santos est membre de la lignée Santos. Cette famille riche et influente de la Colombie et qui est longtemps restée propriétaire du prestigieux journal « El Tiempo ». Diplômé de l’Université du Kansas, cet amoureux de la paix va rejoindre la fédération nationale des producteurs de café de son pays où il jouera le rôle de Conseiller économique et délégué à l’Organisation Mondiale du Café à Londres. En 1981, il occupe le poste de directeur adjoint de « El Tiempo » avant de prendre la tête de cet organe de presse deux ans plus tard. Dix ans plus tard, c’est-à-dire en 1991, il est nommé comme Ministre du Commerce Extérieur par le président César Gaviria Trujillo. Très engagé, gros bosseur et efficace, le président Andrés Pastrana Arango le nomme en 2000, Ministre des Finances et du crédit public. En 2005, il est co-fondateur et co-dirige le parti social pour l’unité. Auprès du président Uribé, il va se battre contre les FARC et autres guérillas opérant en Colombie. Ce seigneur de la guerre va troquer son habit de loup pour devenir un agneau quelques années après. C'est pourquoi il est désigné depuis le 07 octobre 2016 comme le nouveau prix Nobel de la Paix.

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L’ex-président du Dahomey (actuel Bénin) Émile Derlin Zinsou s’est éteint

29 Juillet 2016, 14:39pm

Publié par HODA Kouakou Steve

Pr Emile Derlin Zinsou
Pr Emile Derlin Zinsou

L’ex-président du Dahomey devenu Bénin, Émile DerlinZinsou n’attendra pas 2018 pour célébrer son centenaire. Âgé de 98 ans, le plus vieux des anciens chefs d’État béninois s’est éteint ce jeudi 28 juillet 2016 à 23h 30. Né le 23 mars 1918 à Ouidah, Lionel est diplômé de la faculté de médecine de Dakar. Diplôme qu’il obtient après avoir fait de brillantes études à l’École William Ponty du Sénégal. Très engagé dans la politique, Émile DerlinZinsou fait ses premiers pas dans ce milieu en 1950. En 1968 et plus précisément le 17 juillet, il accède au pouvoir grâce à un coup d’État militaire. Un an plus tard, il est renversé du pouvoir par un autre coup d’État militaire. En 1972, lorsque Mathieu Kérékou s’installe au pouvoir un 26 octobre, il deviendra le principal opposant au régime marxiste-léniniste instauré par le caméléon. Il sera même indexé comme le cerveau du coup d’État manqué de 1977 contre le régime révolutionnaire de Mathieu Kérékou et dirigé par l’incontournable Bob Denard. Selon quelques indiscrétions, il se trouverait même dans l’avion affrété par les mercenaires qui ont conduit l’« opération crevette » visant à renverser Mathieu Kérékou pour l’installer. Même s’il nie toute implication dans ce putsch, l’ex-président béninois n’a fait aucun commentaire sur le livre écrit par Bob Denard qui affirmait qu’il était bel et bien à bord de l’avion attendant d’être proclamé président de la République. Notons qu’outre la politique, Émile DerlinZinsou a été vice-président de la francophonie et également président d’honneur de l’organisation internationale de lutte contre la drépanocytose (OILD). Si Kérékou n’a pas attendu de vivre les élections de mars 2016 qui a consacré Patrice Talon à la tête du pays, Émile DerlinZinsou lui n’attendra pas de voir le 56e anniversaire de l’accession de son pays à la souveraineté nationale et internationale. Comme le dit mon confère Romiko Victor Nongni : « Si ces pères de cette nation ne sont pas des dieux, peut s’en fallait. Car, il n’y a que les dieux qui choisissent les moments marquants de l’histoire d’un peuple pour rejoindre Dieu »

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Hommage à l'Economiste Béninois Claude d'Almeida

27 Juin 2016, 02:15am

Publié par HODA Kouakou Steve

Hommage à l'Economiste Béninois Claude d'Almeida

Votre blog rend hommage à l’Économiste Béninois Claude d’Almeida décédé le 16 juin 2016 et conduit à sa dernière demeure le jeudi dernier. Qui est-il ?

Ex-Directeur général de la Société Nationale de Promotion Agricole (Sonapra), Claude d’Almeida a été fonctionnaire de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao). Une institution qui a bénéficié de ses compétences et surtout de son expertise dans la manipulation des chiffres économiques. Analyste politique, Claude D’Almeida l’a été. C’est pourquoi, il fut Consultant de plusieurs organes de presse tant au niveau national qu’international. On se souvient de ses belles contributions pour le compte de Radio France International (Rfi) lors de la difficile crise postélectorale de 2010 entre Laurent Gbagbo et son adversaire Alassane Dramane Ouattara. Il est aussi auteur de plusieurs ouvrages dont « le devenir du CFA » paru en 1999. En effet, farouche défenseur de la prise en charge par les Africains de leur destin, il invite à travers cet ouvrage les Chefs d’Etats de la sous-région à recourir à leur propre monnaie. Car pour lui, l’indépendance monétaire est une exigence de responsabilité pour les Africains. Il précise qu’elle est même un préalable à la création d’un système monétaire favorable au développement et à leur intégration avec les autres pays africains qui disposent des monnaies de pleine responsabilité. L’ouvrage de Claude d’Almeida qui restera gravé dans les annales du Bénin est bien entendu : « Le Financement de l’économie béninoise de 1960 à 2010 » publié en 2015. Un très beau testament qui pourrait aider les décideurs Béninois dans l’élaboration de leur politique économique.

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Nommé par Patrice Talon aux régies financières, qui est Gilles Guerard?

30 Mai 2016, 08:28am

Publié par HODA Kouakou Steve

Nommé par Patrice Talon aux régies financières, qui est Gilles Guerard?

Nommé par le président de la république Patrice Talon comme Directeur central des régies financières au Ministère de l’économie et des finances, Gilles Guerard est Franco-Béninois. Cadre émérite de la banque panafricaine Ecobank présente dans 36 pays du continent, il a été successivement Directeur des risques, Directeur Exécutif, Directeur Général dans les pays tels que le Togo, le Rwanda, le Burundi, le Libéria et le Bénin. Spécialiste de l’univers macroéconomique, des théories de croissance économique et de leur mode d’emploi, ses mérites ont été salués dans l’ensemble des pays parcourus où il a apporté ses touches dans leur processus de développement. C’est cette riche expérience que le président Patrice Talon a voulu solliciter pour impacter la croissance économique du Bénin et par ricochet apporter une solution efficace à la crise de l’emploi qui sévit actuellement. « Nous voulons rémunérer la compétence, quel qu’en soit le prix » avait prévenu le premier magistrat de la république lors de sa visite dans la capitale française. Talon vient de joindre l’acte à la parole ; reste que les fruits tiennent la promesse des fleurs. Espérons donc que cette compétence apporte une bouffée d’oxygène aux régies financières, à la caisse de l’Etat pour être précis.

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De la Finance au social et enfin à l’agriculture : parcours d’un leader hors pair

27 Mai 2016, 02:12am

Publié par HODA Kouakou Steve

De la Finance au social et enfin à l’agriculture : parcours d’un leader hors pair

Comptable de profession, Vianio Kougblenou s’illustre depuis quelques années déjà dans les finances d’une entreprise située dans la métropole béninoise. Amoureux de la nature, il décide dès 2010 de se lancer dans le combat de la protection de l’environnement. De son combat sur les réseaux sociaux, il tape dans l’œil de l’Association des Volontaires du développement durable (une association de type 1901 fondée à Paris) qui fait de lui le Manager Afrique et Bénin de la structure. Une nouvelle aventure va donc démarrer dans son pays. Il s’entoure d’une équipe dynamique de jeunes dont Steve HODA, son bras opérationnel, pour lancer dans tout le pays, des projets novateurs dans le sens de faire prendre conscience des dangers qui guettent la planète. « Tournée panafricaine de l’environnement » ; « Noel Écologique », « The Meal Bénin », « Café Bénin-Bcg », « Écolo sport », « Libérez les trottoirs », « Salubrité sur les plages », « Journée internationale de l’arbre » et autres sont autant de projets qui seront développés en quatre ans. Le succès de cette équipe va au-delà des frontières béninoises et le groupe est repéré par l’Alliance Internationale pour les Objectifs du Millénaire (AIODM) pour représenter son antenne du Bénin. A cet effet, Vianio Kougblénou et son équipe participe activement au forum des OMD santé en Côte d’Ivoire en 2012. Une brillante participation qui sera saluée par les instances ivoiriennes. Steve HODA et Vianio Kougblenou qui représentent le Bénin à ce forum sont même reçus par Mme Raymonde Goudou ministre ivoirien de la santé ; pour un diner. Aujourd’hui, c’est l’activité agropastorale qui passionne ce digne fils béninois. Il a mis en place un potager avec culture de maïs, légumes, salade, feuille de menthe, oignon, citronnelle, Moringa, tomate et même piment vert. L’homme pratique également l’élevage de lapins et de volailles. Toutefois, il continue de se battre pour toutes ses passions. La finance, le social et l’entrepreneuriat agricole, c’est une affaire de passion pour ce fils d’instituteur major de sa promotion en Monnaie et Finance Internationale à l’université de Parakou.

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Tévoèdjrè réactive son combat pour la paix au Bénin et dans le monde

27 Mai 2016, 01:49am

Publié par HODA Kouakou Steve

Tévoèdjrè réactive son combat pour la paix au Bénin et dans le monde

L’objectif principal de l’atelier de relance de l’initiative africaine d’éducation à la paix et au développement par le dialogue interreligieux et interculturel, qui s’est ouvert hier, est de recueillir les contributions des participants et d’harmoniser les points de vue en vue du démarrage officiel du projet. Il s’agit donc d’un atelier « modeste, mais important », selon les termes du professeur Albert Tévoèdjrè, président du Centre panafricain de prospective sociale (CPPS), qui estime que les temps sont « sérieux » et que l’heure est venue d’agir. Rappelant l’écho favorable qu’a eu le Manifeste de Cotonou, lequel a sanctionné les travaux du symposium de 2015 sur le sujet, auprès de l’Union africaine et de l’UNESCO, il a remercié la prompte réaction du Japon dont le gouvernement a accepté d’accompagner ce projet. Cette dotation du gouvernement japonais, poursuit Albert Tévoèdjrè, servira à la sensibilisation des populations sur le vivre-ensemble. Deux autres gouvernements soutiennent également le projet : celui togolais à travers la commission Vérité, justice et réconciliation dirigée par Mgr Nicodème Barrigah, participant à cet atelier, et celui ivoirien par le truchement de la Fondation Houphouët Boigny qui décernera cette année le prix de la paix à Barak Obama. Avec ses différents soutiens, Albert Tévoèdjrè est rassuré que le projet ira loin. C’est pourquoi il est d’ores et déjà convaincu que cet atelier accouchera de propositions concrètes en vue du financement du projet et de l’instauration d’un mécanisme à même de toucher les cœurs et les esprits.

Cet atelier marque une suite importante de la mise en œuvre des recommandations du symposium de 2015, déclare pour sa part, Daina Tsukahara, ambassadeur du Japon au Bénin, qui invite les gouvernants à écouter la voix de la raison et arrêter la vague de violences qui a cours dans certains pays. Selon lui, il est primordial de sensibiliser les enfants à la tolérance et de promouvoir la coexistence des religions en travaillant à la pacification des relations entre elles. Daina Tsukahara, tout en saluant le professeur Albert Tévoèdjrè pour son initiative et sa détermination à faire aboutir ce projet, souhaite aussi que cet atelier débouche sur des actions concrètes et pérennes pour la consolidation de la paix en Afrique et dans le monde.

Pour Réckya Madougou, expert international en finance inclusive et en développement, qui est entièrement disposée à mettre son réseau international au profit de la promotion du projet, il est impératif d’œuvrer pour les générations futures « si tant est que les générations antérieures sont sacrifiées par les affres de l’intégrisme et du totalitarisme ». Dans ce sens, elle a édifié l’assistance par des exemples de réussite d’initiatives privées à la paix par le dialogue interreligieux, notamment au Togo.

Procédant à l’ouverture officielle des travaux de l’atelier, Sacca Lafia, ministre de l’Intérieur et en charge des cultes, a souligné le caractère actuel, important et urgent de la problématique de la paix en Afrique. Les derniers événements de Ouagadougou au Burkina Faso et de Grand Bassam en Côte d’Ivoire en sont la preuve. En ce qui le concerne, le gouvernement du Bénin approuve le projet qui fait l’objet de cet atelier, indique-t-il, avant d’ajouter que le président Patrice Talon, à l’instar de ses pairs, « marchera dans le sillage de l’urgence ». Autrement dit, le gouvernement prendra sa part de responsabilité dans cette initiative. En tout état de cause, Sacca Lafia retient qu’il est permis d’espérer, au regard des soutiens importants au projet déjà enregistrés, et vu l’objectif de cet atelier qui se veut technique pour opérer les derniers réglages avant la mise en œuvre du projet.

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Jeunesse et entrepreneuriat: Entretien avec le Directeur Général de l'Agence Visuelle et Logistique (AVL-Bénin)

25 Mai 2016, 16:53pm

Publié par HODA Kouakou Steve

Jeunesse et entrepreneuriat: Entretien avec le Directeur Général de l'Agence Visuelle et Logistique (AVL-Bénin)

L’entrepreneuriat des jeunes au Bénin est un véritable parcours du combattant. Si beaucoup de jeunes béninois préfèrent attendre les concours pour espérer une place dans la fonction publique, il y en a qui ose espérant des lendemains meilleurs. C’est le cas de Camille Segnigbinde. Nous sommes allés à la rencontre de ce jeune béninois qui livre dans cet entretien les difficultés rencontrées dans la mise en place de son entreprise et ses espoirs pour un secteur privé béninois plus épanoui.

1- Présentez-vous à nos lecteurs

Mon nom est SEGNIGBINDE Akotègnon Camille. Je suis journaliste, facilitateur de contacts d'affaires et chef d'entreprise. En ces deux dernières qualités, je coordonne pour le compte d’Africa Rise, un organisme non gouvernemental de droit belge spécialisé dans le brassage entre les opérateurs économiques du nord et du sud, l'Afrique de l'Ouest notamment. Et, je suis par ailleurs, le Directeur général de la SARL "Agence Visuelle Et Logistique Bénin. Cette entreprise est spécialisée dans la communication de façon globale et visuelle en particulier.

2- Pourquoi avez-vous choisi d'entreprendre dans ce domaine ?

Je voudrais rappeler une fois encore que je suis journaliste donc pas loin du métier de communicateur. Mais la raison principale est que ce secteur regorge encore de potentialités par rapport au marché qu’il faudra exploiter. Nous sommes aujourd’hui dans une société de l’information ; c’est pourquoi toutes les entreprises sont appelés à communiquer et être proche de leurs clients à travers tous les supports actuels de communication tels que les réseaux sociaux et autres. Maintenant, nous nous sommes aussi lancés dans ce domaine (nous intervenons dans d'autres domaines aussi) parce que nous avons la chance d'être présents aussi au cœur de l'Europe (en Belgique) et en Afrique du Nord (au Maroc). Dans ces régions, la communication digitale et visuelle est très valorisée. Donc, notre marché ne se limite pas à celui du Bénin.

3- Avez-vous éprouvez des difficultés pour installer votre entreprise ?

Oui. Plusieurs d’ailleurs. Nous avons opté pour l'assistance d'un cabinet notarial pour la création de notre entreprise. Ce qui a facilité les choses du point de vue formalité. Mais, l'une de nos principales difficultés a été la location du bâtiment où nous installer pour notre visibilité. C'est tout une pagaille dans le secteur de l'immobilier chez nous au Bénin surtout à l'endroit des entreprises, les plus jeunes notamment. Il suffit que le propriétaire apprenne que c'est une entreprise pour que le local qui devrait être cédé aux particuliers à 30 000f cfa passe à 70 000 f. Donc plus du double. Une autre difficulté est l’information par rapport à certaines démarches pour que l'entreprise soit en règle vis-à-vis des différentes structures étatiques. Certes, il y a des structures créées à cet effet pour orienter et assister les créateurs d’entreprises, mais la mauvaise nouvelle est qu'il y a eu tellement de reformes (faites et défaites) que ces structures se perdent elles-mêmes dans les orientations.

4- Quelles sont les difficultés majeures que vous rencontrez dans l’exercice de vos activités ?

Il n’y a pas qu'au démarrage que les difficultés se sont faites ressenties. Nous nous sommes confronté à plusieurs autres difficultés au cours de notre premier exercice. Il s'agit de deux difficultés majeures. Le management et les impôts. Pour le management, je crois qu'il y a beaucoup d’illusions dans le pays autour du terme "leadership" galvaudé aujourd’hui notamment dans la masse juvénile. Nous avons commis l'erreur d'avoir cru que parce qu'on a beaucoup milité et qu'on nous a souvent qualifiés de jeunes leaders, que nous avions les outils pour gérer. Entre les théories et la pratique, le fossé est grand. C’est pourquoi les programmes d'incitation des jeunes à l'auto emploi doivent prendre cette réalité en compte. Car, l'entrepreneuriat, c'est une école en lui-même et nous avons beaucoup appris de nos erreurs du début.

Concernant l'impôt, j'ai l'impression que tout l'arsenal pour tuer les entreprises dans l'œuf est mis en place pendant qu'on chante au quotidien que la porte de sortie du chômage des jeunes est l'auto emploi. Alors que nos autorités se foutent royalement de la survie des jeunes entreprises. La réalité est là: Plus de 80% des jeunes entreprises formelles meurent avant leur 1 an. Juste parce qu'on ne leur permet pas de s'asseoir avant de les assommer aujourd'hui avec les impôts. Vous imaginez, on demande à un jeune de formaliser son entreprise avec moins de 20 000 fcfa et dès son premier exercice, on lui flanque près de 400.000 fcfa d'impôt. On espérait que la Taxe professionnelle synthétisée (Tps) appliquée aux micros et petites entreprises depuis le début de l'année 2016 règle le problème, mais ça risque de s'empirer. Car, j'ai surpris, il y a peu, un cadre de l'administration des impôts en train de dire que s'ils appliquent à la lettre ce qui est dans la réforme de la TPS que l'État va manquer de moyens pour fonctionner. Alors que l'objectif du départ est d’élargir l’assiette fiscale.

5- Est-il facile pour un jeune d'entreprendre au Bénin ? Quel appel avez-vous à lancer aux autorités béninoises ?

Comme je le disais un peu plus haut, c'est malheureusement un piège, dans l'environnement actuel au Bénin, pour un jeune de créer une entreprise formelle. Et je ne parle pas de ces jeunes qui ont des parents et alliés dans les structures publiques et qui vont créer des entreprises uniquement pour prendre des marchés publics. Je parle des jeunes qui ont la volonté de créer de la valeur ajoutée, d'employer leurs pairs, de produire, de se lancer dans l'industrie. Les réalités sont là. Il n'y a même pas l'électricité et l'eau, le minimum pour faire fonctionner les entreprises. Vous imaginez, vous venez au bureau 15 jours sur 30, il n'y a pas l'électricité, vous prenez le carburant pour faire fonctionner votre groupe électrogène et pourtant votre facture d'électricité sera encore supérieure à celle des mois ou vous aviez eu la chance d'avoir de l'électricité. Donc, une double facture d'électricité pour vous à la fin du mois. L'autre chose, nous avons pu mettre à l'épreuve nos banques, les quatre premiers mois de 2016 pour voir leur réaction face aux initiatives entrepreneuriales des jeunes. Les preuves sont là, elles en sont insensibles. Elles se contentent juste de mobiliser nos épargnes et de faire du commerce. Elles ne favorisent pas l'accès aux crédits aux jeunes entreprises. Il y a plusieurs autres à l'entrepreneuriat des jeunes dans notre pays.

Je crois qu'il y a beaucoup d'incantations dans la politique de l'auto emploi des jeunes au Bénin. Les autorités doivent être réalistes et œuvrer réellement pour des conditions favorables à l'entrepreneuriat. Je vous remercie

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