Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
stevehoda.over-blog.com

politiques

Université au Bénin : Le nombre de boursiers dans les facultés connus d’avance

3 Février 2019, 16:45pm

Publié par HODA Kouakou Steve

Le nombre de boursiers et secourus des universités du Bénin seront désormais connus d’avance. Ainsi en a décidé le gouvernement béninois pour rationaliser les ressources publiques en connaissant en avance le nombre exact.

Quand on est un pays pauvre avec des ressources limitées, il faut les gérer de façon efficace. C’est ce que fait le gouvernement béninois qui a décidé de définir en avance le nombre exact de boursiers. La philosophie de cette décision est de rationaliser les ressources, de permettre effectivement aux étudiants de bénéficier des aides de l’Etat et mettre fin au détournement de fonds. Ainsi pour la première année et pour les facultés, la cagnotte est comprise entre 200 et 700 ; entre 1000 et 2000 pour les secourus. Avec une telle décision donc, les étudiants ayant 10 de moyenne peuvent se voir bénéficier des aides universitaires. Selon les informations que nous avons reçues, c’est une décision qui n’est pas accueilli avec grande joie dans le milieu estudiantin chez certains étudiants.  Mais à y voir de près, elle est bénéfique pour l’étudiant qui pour des raisons ou autres ne touchent pas son argent. En effet, la non maitrise exacte du nombre de boursiers ouvrait la voie à des détournements de fonds qui avaient des conséquences graves sur les ressources publiques. Autre chose : il reste inconcevable que la bourse qui est sensée soutenir l’étudiant durant son année académique lui ai payé en fin d’année. Le gouvernement qui s’engage sur la voie de l’amélioration des conditions de vie de l’étudiant doit désormais penser comment aussi agir sur la logistique dans les salles de formation. A l’ère du numérique et des grands enjeux du développement durable, il faut des salles de cours moins pléthoriques avec des équipements modernes. Ce qui donnera du sens à la décision de fixer le nombre de boursiers en avance.

 

 

 

 

 

 

Voir les commentaires

Regards croisés de L’ABDC et des acteurs politiques sur le rapport de la commission Djogbénou

25 Juillet 2016, 11:14am

Publié par Zek Adjitchè

Photo des participants
Photo des participants

C’est la salle de conférence du Centre de Documentation et d’Information Juridique (CDIJ) qui a servi de cadre à l’Association Béninoise de Droit Constitutionnel (ABDC) pour l’organisation de ses troisièmes entretiens politiques. Une rencontre à laquelle ont pris part bon nombre de personnalités politiques. Leurs réflexions ont porté sur le mode de gouvernance et les institutions dont a besoin le Bénin pour véritablement amorcer son développement.

Les fruits ont une fois encore tenu la promesse des fleurs. Les troisièmes entretiens politiques de l’Association Béninoise de Droit Constitutionnel (ABDC), présidée par le professeur agrégée Joël Aïvo, ont eu le lieu le jeudi 21 juillet 2016 dernier dans la salle de conférence du Centre de Documentation et d’Information Juridique, comme à l’accoutumée. Les personnalités politiques, historiens, juristes, universitaires, etc… qui ont massivement répondu présents à ce énième rendez-vous, ont confronté leurs idées sur les reformes politiques et institutionnelles qui sont envisagées par le président Patrice Talon et son équipe. Trois communications ont meublé ces assises. Les débats furent très fructueux et les participants ont exploré des pistes susceptibles d’apporter d’essentielles contributions au rapport de la commission Djogbenou qui a remis ses travaux au président de la république. Patrice Talon, le 28 juin dernier. IL faut dire que l’ABDC est une société scientifique qui organise régulièrement des activités de ce genre entrant dans le cadre de la promotion de la bonne gouvernance et de l’Etat de droit. Elle bénéfice le plus souvent de l’appui technique et financier de la fondation Hanns Seidel qui ne ménage aucun effort à l’accompagner dans ses initiatives.

Voir les commentaires

Face à face télévisé au Benin: Ces phrases célèbres qui resteront…

18 Mars 2016, 01:46am

Publié par HODA Kouakou Steve

Face à face télévisé au Benin: Ces phrases célèbres qui resteront…

L’opinion publique nationale et internationale a suivi avec grand intérêt le débat télévisé d’entre-deux-tour entre Patrice Talon et Lionel Zinsou ce jeudi 17 mars 2016 à 21 h sur le plateau de la télévision nationale. Dans ce duel qui a duré deux heures d’horloge, le premier du genre depuis l’ère du renouveau démocratique ; le candidat Patrice Talon a montré toute sa classe et sa grande vision de la gestion des affaires économiques, sociales et politiques du Bénin. On pourrait sans trop exagérer, dire qu’il avait en face son élève en faculté d’économie.

L’énergie, le partenariat public-privé, les réformes institutionnelles, l’éducation, la formation et l’emploi ainsi que la sécurité sont les sujets qui ont meublé hier jeudi 17 mars 2016 le grand débat télévisé d’entre-deux-tours qui a opposé les candidats Patrice Talon et Lionel Zinsou qualifiés pour le second tour du scrutin du dimanche 20 mars 2016. Les journalistes Georges Amlon de la radio nationale et Benjamin Agon de la radio privé Tokpa fm ont eu du fil à retordre à ramener à l’ordre le candidat de la coalition républicaine, Lionel Zinsou visiblement dépassé par les évènements. En face, on pouvait voir le candidat de la rupture, Patrice Talon sûr de son sujet et surtout dans la posture d’un chef d’Etat maitrisant tous les contours de son affaire. Sur la question par exemple de la santé, Patrice Talon innove en proposant un dispositif prenant en charge les personnes les plus démunies. Lequel dispositif sera appuyé par une agence régionale. Il propose également l’octroi de crédits pour faciliter l’accès au service de soin. Il est beaucoup plus pointu sur la question de la sécurité pour dire qu’il faudra réorienter les missions de l’armée et surtout mettre le renseignement au service de la lutte contre la grande criminalité et les agressions extérieures. Sur la question de l’énergie, il focalise son attention sur les zones les plus reculées qui souffrent cruellement du délestage. La reforme institutionnelle, on le savait est le point fort du projet de société de Talon. A ce niveau, il répète ce que tout le monde sait désormais : instaurer le mandat unique et réduire l’influence du chef de l’Etat sur les institutions qui doivent conserver leur indépendance. En dehors du développement des énergies renouvelables comme proposition concrète, le candidat Zinsou est resté dans l’ensemble beaucoup plus dans la digression alors que son challenger était beaucoup plus précis, concis et réaliste.

Une opposition de style

Habitué désormais aux vêtements « made in Bénin », Lionel Zinsou n’a pas dérogé à la règle hier soir lors du débat télévisé. Il était bien vêtu en tenue locale comme pour montrer à la face du monde qu’il est fier de son pays contrairement à ce que certains ont laissé croire. Il parait qu’il aurait dit qu’il est « un tout petit peu béninois ». En face, on avait un Patrice Talon resté naturel. L’homme qui n’est pas comme le disent les Ivoiriens, « fan » de la cravate ; la met bien quand il s’agit de grand évènement. Il l’a encore fait !

Par ailleurs, alors que Lionel Zinsou a opté pour l’optimisme dans le développement de ses idées, Talon a opté pour l’attaque. La stratégie du sous marin Patrice Talon était de montrer que rien ne fonctionne normalement dans le pays et pointe un doigt accusateur sur le régime finissant de Boni Yayi.

En ce qui concerne la courtoisie dans le débat, c’est Talon qui remporte la palme d’or. En face, Lionel Zinsou frustré en l’entame de l’exercice qui aurait duré une éternité ; n’a pas manqué d’interrompre son challenger à multiples reprises. Monopolisant la parole sur l’ensemble du face à face, il ne parviendra pas à conclure étant donné qu’il a épuisé son temps de parole. Toutefois, on peut reconnaitre à Zinsou un homme fair-play qui n’hésitait pas à saluer les mérites de son challenger.

Ces phrases célèbres qui resteront…

Ce qui fait le charme des face à face télévisés d’entre-deux-tour, c’est surtout les petites phrases qui changent le cours du débat et qui finissent pas entrer dans l’histoire. On se souvient d’une célèbre envoyée par Nicolas Sarkozy et qui a déstabilisé Ségolène Royale : « Pour être président, il faut être calme ». Hier encore, les acteurs nous en ont gratifiés. Et c’est le candidat Patrice Talon qui a donné le top. Son «Vous avez un syndrome de gouverneur » a terriblement affecté son adversaire du jour qui l’a même répété cinq fois environs. Zinsou a également envoyé la réplique quand il dit : « Je savais que vous savez fait très peur ». Le magnat du coton Patrice Talon toujours dans la logique d’énerver son vis-à-vis n’a pas manqué de dire que son adversaire est : « …homme politique maladroit ». Et à Zinli de charger : « la répétition d’un mensonge n’est pas une vérité ». On a pu également noter : « …c’est une bêtise de gestion » lance Patrice Talon.

Voir les commentaires