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Stabilisation du cadre macroéconomique au Bénin sous Patrice Talon.

29 Décembre 2016, 02:33am

Publié par HODA Kouakou Steve

L’année 2016 s’achève sur un bilan économique positif pour Patrice Talon et son gouvernement. En effet, après huit mois de gestion, l’équipe de la rupture a réussi à stabiliser le cadre macroéconomique et des actions sont prévues en 2017 pour son maintien. De quoi rassurer le peuple et les investisseurs.

De 2006 à 2015, la croissance économique du Bénin n’a pas du tout été stable. Elle a connu deux phases : une tendance haussière entre 2010 et 2013, passant ainsi de 2,1% à 6,9%, et une baisse après 2013 s'établissant aujourd'hui autour de 5%. Arrivé au pouvoir en avril 2016, le gouvernement Talon en effet s’est heurté à d’énormes difficultés sur le plan économique. Pour y faire face, le gouvernement béninois a dû recourir à un collectif budgétaire se chiffrant à 1.423.487 millions de francs CFA contre 1.552.977 millions de FCFA, soit une baisse de 129.490 millions de francs CFA, ce qui correspond à un taux de réduction de 8,34%. Il s’en est suivi l’assainissement du cadre macroéconomique et le maintien de sa stabilité sur les cinq prochaines années à venir.

Les grandes réformes économiques

Pour impacter positivement la vie des populations béninoises, plusieurs réformes ont été élaborées notamment dans les secteurs de l’agriculture, de l’éducation, de l’économie numérique, du cadre institutionnel, du tourisme et de l’emploi des jeunes. Sur le plan économique, Patrice Talon et son équipe ont mis l’accent sur les mesures visant à réduire les dépenses, ensuite les mesures foncières avec la délivrance des titres fonciers notamment la facilitation du retrait des titres fonciers signés et la poursuite des travaux de délivrance massive de titres de propriété foncière, et enfin les mesures fiscales et parafiscales de facilitation des opérations de mutation de biens meubles et immeubles. La volonté de réduire les charges de l'État s'est matérialisée par la réduction des postes ministériels dès le premier Gouvernement du Président Patrice TALON. Cette volonté de réduction des charges ainsi que celle de rationaliser le fonctionnement de l’administration béninoise a été la base de l'adoption du décret portant structure type des ministères qui a supprimé un certain nombre de postes rattachés au ministre. La suppression de certaines institutions entre dans une telle démarche. On note également le réaménagement de la carte diplomatique du Bénin avec la fermeture de neuf (9) missions diplomatiques et la transformation de trois (3) ambassades en Consulat général. Dans le cadre du collectif budgétaire, il y a été noté une revue de la qualité de la dépense de l’État sur le budget 2016. A titre d'illustration, on peut citer une économie de 4.8 milliards de francs CFA qui résulte d'une amélioration de l'organisation des examens et concours pour le compte de l'année 2016 ,et une autre de 4.3 milliards de francs CFA découlant d'une revue de la qualité de la dépense publique engagée au cours du premier trimestre 2016. Au total, 149.313 milliards d'économies ont été enregistrées sur les dépenses des ministères. Sur le plan fiscal, l’État a supprimé le paiement des frais de retrait des titres fonciers d’un montant de 25 000 francs CFA. Il s’agit essentiellement des titres fonciers qui ont été construits au cours du programme financé par le MCA depuis 2013. Ensuite, il a été
permis aux bénéficiaires de procéder à leur retrait sans paiement d'aucun frais. Ils ont également la possibilité d’accomplir les formalités d'obtention de l'lFU, l'une des pièces importantes du dossier, avec leur carte LEPI.

Une fiscalité attrayante

Le gouvernement béninois a pris des mesures fiscales et parafiscales très intéressantes notamment au niveau des opérations de mutation de biens meubles et immeubles. Il s'agit de :
L'application d'un taux de 0% au titre des droits d’enregistrement sur les actes de mutation de biens par décès, c'est-à-dire les successions ; l' application d'un taux de 0% au titre des droits d’enregistrement sur les actes de mutation de biens par cession entre vifs, c'est-à-dire les donations. Dans les deux premiers cas les taux normaux actuels varient entre 8% et 40. On peut également retenir, l’application de taux de 0% au titre des droits d’enregistrement sur les cessions de biens meubles et immeubles de même que les actes de créances tels que les crédits bancaires ; l’application de taux de 0% au titre des droits d'inscription et de radiation des hypothèques. Le taux actuel est de 0,3% à l'inscription et 0,3% à la radiation. Toutes ces mesures ont permis d'accroître considérablement le nombre de titres fonciers disponibles ; d’encourager la formalisation des actes de mutations de biens meubles et immeubles. Elles ont également permis de faciliter la transmission du patrimoine ; dynamiser le marché immobilier ; faciliter l'accès au crédit bancaire ; développer le marché hypothécaire béninois; de mettre fin à la sous-déclaration des valeurs de biens meubles et immeubles et surtout d’élargir, à terme, l'assiette fiscale des taxes foncières. Notons que les bénéficiaires de ces mesures disposeront désormais des titres de propriété sur leurs biens. Ils pourront mener en toute sécurité des transactions avec ces titres et accroître leur revenu. La célérité et la sécurité des actes délivrés renforceront les réformes en cours pour assouplir les conditions d'installation et de mise en œuvre des activités économiques au Bénin. L'application des taux zéro sur les divers enregistrements d'acte permettra de disposer dans les transactions d'actes authentiques dont nous connaissons les implications. Contrairement à ce qui se faisait auparavant, les banques disposeront de plus d'actifs sûrs dont les réalisations ne se heurteront plus aux exigences de l’OHADA quant à l'obligation de titre de propriété. Les mesures actuelles permettront aux services des impôts d'élargir l’assiette fiscale. Elles permettent aussi aux collectivités locales d'accroître leurs ressources. Pour maintenir cette belle dynamique, le gouvernement béninois à travers son PAG prévoit la surveillance de l’environnement macroéconomique, la dynamisation des pôles de croissance de la compétitivité et, la promotion du secteur privé.

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7 pôles de développement pour révolutionner l'agriculture au Bénin

29 Décembre 2016, 02:05am

Publié par HODA Kouakou Steve

Le Bénin est en passe de devenir une puissance agricole du continent noir. Et pour cause, le gouvernement béninois sous l’impulsion de son chef Patrice Talon a mis en place un plan structurel construit autour de l’agriculture pour relever l’économie béninoise. En effet, à l’instar du président Félix Houphouët Boigny qui a permis à son pays d’être une puissance agricole, le président de la république béninoise a prévu dans son ambitieux programme de grandes innovations dans le secteur et surtout un plan d’investissement massif pour une agriculture de grandes envergures. Le tout encadré par un cadre institutionnel du secteur adopté par les nouvelles autorités en conseil des ministres.

« Le succès de ce pays repose sur l’agriculture » a dit le premier président Félix Houphouët Boigny qui a construit son pays autour de cette philosophie. C'est pourquoi la Côte d’Ivoire est le premier producteur de cacao, premier producteur d’anacarde, deuxième producteur de café ; grand producteur d’hévéa, de coton, d’ananas, de palmier à huile et autres. C’est fort de cette riche expérience de celui qui a fait de son pays le moteur économique de la Cedeao que le président Patrice Talon a mise en place un plan de relance du secteur agricole. Seulement huit mois de gestion et le gouvernement béninois au délà des innovations contenues dans le budget et qui permettront de renflouer les caisses de l’État a développé une nouvelle politique de l’agriculture. Celle-ci prévoit un investissement massif dans le secteur pour une agriculture d’envergure. Et pour que les fruits tiennent la promesse des fleurs, il a fallu assainir le cadre institutionnel. Ainsi, l’État a décidé de la liquidation des structures telles que l’Onasa, l’Ons, la Caia ou encore la Sonapra. Les aspects pertinents de ces structures sont intégrés dans les agences et directions départementales de l’agriculture qui seront créées en lieu et place des Carder. Il est également prévu la création de 7 pôles de développement agricole.

Les pôles de développement agricole

Le secteur agricole béninois se construit désormais autour de sept pôles de développement agricole :

1 – Pôle (1) couvre la vallée du Niger : Une zone à vocation de riziculture, de plaines inondables et de bas-fonds. La vallée du Niger en effet est une zone propice à la production du riz qui est la deuxième céréale la plus consommée au monde. Quand on sait que chaque Béninois consomme en moyenne 25 à 30 kg de riz par an, le développement de ce pôle permettra d’atteindre une sécurité alimentaire et nutritionnelle du Bénin. Dans un contexte marqué par l’invasion du riz plastique sur les marchés africains ; le Bénin peut se mettre à l’abri du danger en développant le riz local. Ce qui passe par l’amélioration des conditions de vie des riziculteurs donc la lutte contre la pauvreté.

2- Pôle (2) couvre l’Alibori (sud), le Borgou (nord) et les 2KP (Kandi-Kouandé-Péhunco) : c’est le principal bassin cotonnier. Le coton est la principale source de la richesse nationale ; il contribue pour beaucoup dans le produit intérieur brut. C’est pourquoi le développement de ce pôle permettra d’améliorer les rendements et donc d’agir sur la production totale. Il permettra surtout d’améliorer les conditions de vie des cotonculteurs afin de les permettre de mieux s’occuper de leurs familles. Le bassin cotonnier étant une zone de fortes productions, son développement peut booster la dynamique économique de la zone et freiner l’exode rural que l’on constate vu l’enclavement de la région.

3- Pôle (3), prend en compte l’Atacora (Ouest), le Borgou Sud et la Donga : Une zone de diversification agricole (On y cultive le coton et les produits vivriers). La diversification de l’agriculture est ce qui conduit au développement d’un pays. Cette diversification entraine le développement du secteur industriel puis celui des services. Ce qui permet de créer de la valeur ajoutée, de l’emploi pour les jeunes et donc la prospérité partagée. C'est pourquoi ce pôle revêt un enjeu capital pour le Bénin. Il permettra la transformation structurelle de l’Atacora Ouest, le Borgou Sud et la Donga qui sont des zones dans lesquelles l’activité économique est dense avec une forte présence de jeunes.

4- Pôle (4) est représenté par la région des Collines avec comme culture (la diversification – le coton, les produits vivriers et l’anacarde). C’est l’un des maillons forts de la politique agricole du Bénin, car les Collines sont réputées être une grande zone de production de l’igname fortement consommée au Bénin. L’anacarde est une culture très prisée au Bénin et dont le développement pourrait créer de milliers d’emplois. Aussi le Bénin envisage ravir la vedette à la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial d’anacarde. On peut donc dire que ce pôle est une assurance pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle, pour la création de l’emploi et aussi pour l’accroissement de la richesse nationale.

5 – Pôle (5) prend en compte le Zou et le Couffo : Une zone à vocation arboricultures vivrières. Les pays colonisés par la France ont tous concentré leurs efforts sur les cultures de rente et pourtant ils ne sont pas nombreux à garantir une sécurité alimentaire à leur peuple encore moins transformer ce qu’ils produisent. Le pôle 5 permettra donc de développer ces cultures et donc d’assurer la sécurité alimentaire aux Béninois.

6- Pôle (6) est représenté par le Plateau (spécialisé dans la diversification agricole – palmier à huile et produits vivriers) ;

7-Pôle (7) est constitué de l’Ouémé, l’Atlantique et le Mono : une zone de pêcherie et de maraîchage.

Comme les pôles 4 et 5, les pôles 6 et 7 assurent la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations. Ils créent l’emploi et évitent au Bénin des chocs exogènes dus à la baisse du cours des matières premières sur le marché international.

Les reformes dans la filière coton

Pour permettre au secteur privé de jouer efficacement son rôle et aux acteurs de la filière coton de prendre leur responsabilité, le gouvernement a décidé de faire supporter par les égreneurs, les diverses subventions de l’ordre de 40 milliards de francs CFA. La suppression de cette subvention soulage ainsi les caisses de l’État et permet à celui-ci de se concentrer sur d’autres enjeux. Aussi faut-il ajouter qu’aujourd’hui les transporteurs sont payés après aussitôt déchargés. Toutes choses qui laissent producteurs et transformateurs admiratifs ; donc à la filière de prendre son envol. S’il faut saluer toutes les réformes engagées par le gouvernement béninois, il faut dire que l’industrialisation est ce qui pourra changer considérablement la vie des Béninois. Patrice Talon et son équipe doivent en faire un défi majeur.

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Engagement citoyen et promotion de l'excellence : L’École de la Nouvelle Conscience lance une nouvelle série de formations

26 Décembre 2016, 08:30am

Publié par HODA Kouakou Steve

Promouvoir des cadres compétents dans tous les secteurs d’activité et œuvrer pour l’avènement d’un Bénin peuplé de bons citoyens, c’est l’objectif que poursuit l’École de la Nouvelle Conscience. Pr Narcisse Tomety, Directeur de l'Ecole de la Nouvelle ConscienceA cet effet, la structure lance à compter du mardi 27 décembre 2016 jusqu’au vendredi 30 décembre 2016, une série de formation qui aura lieu à son siège à Saint Michel.

Nouvelle Conscience dans le secteur de la santé, de l’éducation, de la sécurité, de l’agriculture ; résister à la corruption et au chantage, citoyenneté et civisme ; bien commun et égalité des chances, valorisation des potentialités locales ; devenir créateur par les doigts qui magnifient l’intelligence humaine, pérennité des entreprises de jeunes, cheminement pour devenir un acteur politique vertueux et pour répondre à un appel d’offres ; voici en quelque sorte le menu de la formation de décembre lancé par l’École de la Nouvelle Conscience. Cette formation se déroulera du mardi 27 au vendredi 30 décembre 2016 au siège de l’institution et réunira une centaine de participants. L’objectif poursuivi par l’École dirigée par le Professeur Simon Narcisse Tomety est de former des cadres compétents dans tous les secteurs d’activité et de participer à l’évènement d’un Bénin peuplé de bons citoyens. Et pour que cela puisse être possible, l’École de la Nouvelle Conscience a fait appel à des compétences avérées pour diriger les différents modules. On peut citer les Professeurs Fakambi, Euloge Ogouwalé, Marcel Baglo, Jeanne Zoundjihekpon, Simon Narcisse Tomety, et bien d’autres. Au rang des Docteurs, on note David Djanta, Patient Gandaho,..sans oublier des experts tels que Ousmane Aledji, Lambert Koty, Wilfried Léandre Houngbédji, André Sevo, Gustave Assa, Danielle Pliya, Alimatou Zohoun et autres qui ne manqueront pas de partager leur expérience. Retenons que la formation démarre à 9h pour prendre fin à 13 h. Les participants auront droit au développement d’un thème dans la première partie de la journée et deux autres après une courte pause.

 

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La fondation Claudine Talon célèbre la Nativité avec 1000 enfants béninois

25 Décembre 2016, 23:35pm

Publié par HODA Kouakou Steve

La première dame Claudine Talon a offert une belle fête de Noel à 1000 enfants béninois sélectionnés parmi les meilleurs des établissements primaires du Bénin. Dénommée « le Gouter de Noel », la cérémonie a eu lieu dans le jardin de la présidence de la république ce vendredi 23 décembre 2016 en présence du chef de l’État et de la star hollywoodienne Djimon Hounsou.

Venus de toLe couple présidentielus les départements du Bénin, ils étaient 1000 sélectionnés parmi les meilleurs des écoles primaires du Bénin pour vivre un Noel inoubliable. Cette belle fête de la nativité certainement l’un des meilleurs qu’ils auront vécu, leur a été offerte ce vendredi 23 décembre 2016 par la dame de cœur Claudine Talon, épouse du chef de l’État. Dans le jardin de la présidence, le goûter de Noel a été une partie riche en couleur et en cadeau, agrémenté par une intervention bien amusante du premier magistrat de la république Patrice Talon. Le père de la nation, invité-surprise de ce grand évènement de la fondation Claudine Talon a prodigué de sages conseils à ces jeunes pour qui, il entend révéler le Bénin au monde. Et comme l’excellence était à l’honneur ce jour, la première dame a déplacé pour la circonstance l’un des rares Africains à jouer les premiers rôles à Hollywood aux États-Unis. Il s’agit du Béninois Djimon Hounsou qui n’a pas voulu se faire compter l’évènement. La star a profité de l’occasion pour inspirer cette belle jeunesse béninoise. Fier du parcours de l’homme, les enfants béninois ont promis travailler dur pour rehausser l’image de leur pays dans le monde. Pour une première au Bénin en tout cas, la fondation Claudine Talon aura marqué les esprits et on espère que plus d’enfants dans les années à venir pourront prendre part à ce gouter de Noel. La Fondation Claudine Talon, il faut, le rappeler entend, assurer une éducation de qualité pour tous les enfants béninois. Elle se bat également pour assurer entre autres, la disponibilité d’infrastructures et d’équipements, en vue de favoriser un accès équitable et la rétention des écoliers dans le système éducatif. « Je rêve d’une nation où chaque enfant atteint l’âge adulte et où les mères restent en bonne santé pour connaître la joie de devenir grands-mères… », C’est autour de cet idéal que Claudine Talon se bat au quotidien avec son équipe. La fondation joue certainement un rôle important dans l’accompagnement des actions du gouvernement notamment dans son volet social et plus pour l’atteinte des Objectifs du développement durable.

 

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Quels sont les pays qui inspirent les gouvernants béninois ?

20 Décembre 2016, 09:43am

Publié par HODA Kouakou Steve

Rigoureux et méthodique, le président Patrice Talon et son équipe ne se sont pas lancé à l’aveuglette dans leur volonté de révéler le Bénin au monde. L’homme du Nouveau Départ s’est appuyé sur l’expérience d’un certain nombre de pays qui ont de grandes visions de développement et qui ont changé structurellement l’économie de leur peuple. Quels sont les pays qui ont inspiré Talon et son équipe ?

La meilleure façon de suivre quelqu’un, c’est bien sûr de regarder ce qu’il fait. Et sur ce, le président Patrice Talon est incontestablement un exemple à suivre. Sa méthode de travail, sa finesse, sa rigueur sont les atouts qui font de lui un compétiteur né. En effet, avant même de lancer le programme « Bénin Révélé », le chantre de la rupture a effectué plusieurs visites dans des pays considérés à ses yeux comme modèle pour chaque action qu’il veut entreprendre. Décidé à transformer structurellement l’économie de son pays, il s’est appuyé sur un modèle : le Rwanda. En deux décennies ce pays qui a connu un terrible génocide en 1994 a fait de très grands pas sur le plan économique. De sorte que les spécialistes le considèrent comme l’un des pays sur les 25 dernières années, à avoir réalisé un boom économique. Kigali, la capitale du Rwanda est même classée la ville la plus propre en Afrique. Le Rwanda est également pour Talon un modèle en matière de lutte contre l’impunité.

Cinq ans seulement après la crise, Abidjan présente l’un des plus beaux visages de la sous-région et un modèle en matière de transport en commun. C'est pourquoi la Côte d’Ivoire sert d’exemple à Talon pour révolutionner le secteur du transport ; important dans sa politique de valorisation du tourisme.

Parlant de tourisme et culture, le président Patrice Talon a son modèle : les Émirats Arabes Unis. Ces nations dont Dubaï en est le symbole ont réussi à faire du tourisme un moteur de développement économique. C’est cette expérience sur laquelle « Agbonnon » veut s’appuyer pour impulser une nouvelle dynamique au Bénin.

Quand on parle d’économie numérique, l’Estonie en est un champion en Europe. C'est pourquoi le chef de l’État est allé s’enquérir de l’expérience de ce petit pays d’environ 2 millions d’habitants qui peut inspirer le Bénin dans sa volonté de devenir le quartier numérique de l’Afrique. Patrice Talon n’est donc pas allé en promenade à travers ses visites. L’homme a trop vite compris que pour réussir dans un domaine, il faut avoir un modèle. Dubai

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Mise en oeuvre du PAG au Bénin : les signes d'une probable réussite

20 Décembre 2016, 09:38am

Publié par HODA Kouakou Steve

Talon va-t-il réussir ou non la mise en œuvre de son ambitieux programme d’action dénommé « Bénin Révélé » ; c’est la grande interrogation sur toutes lèvres. Mais quand on observe un certain nombre de paramètres, on peut être sûr que les fruits vont tenir la promesse des fleurs. Ces signes qui montrent que le régime Talon va réussir.

Trois indices nous permettent d’affirmer que le président Patrice Talon va réussir à mettre en œuvre l’ambitieux programme d’action quinquennal qui vise à révéler le Bénin. D’abord sa confiance en soi. En effet, le président Patrice Talon fait partie des leaders qui ont une grande confiance en soi. Lors de l’élection présidentielle alors que personne ne vendait cher sa peau, le numéro 1 des Béninois avait affirmé qu’il gagnerait l’élection, une certitude qu’il a conservé jusqu’aux résultats finaux. C’est également le même état d’esprit qui l’anime depuis l’élaboration du Programme d’Action du Gouvernement lancé le vendredi dernier et voté un jour plus tôt. L’autre indice qui nous conforte dans notre position est la qualité des hommes qui l’entoure. Patrice Talon s’est fait entourer d’hommes dont la compétence n’est plus à démontrer. Abdoulaye Bio Tchané, réputé pour sa rigueur et son travail ; il est connu pour sa grande capacité à mobiliser des ressources tant au niveau interne qu’externe. Dans la même logique, le chef de l’État a choisi le bâtisseur Zul Kifl Salami comme chargé de mission. Sa maîtrise des financements islamiques sera d’un grand atout pour mobiliser assez de capitaux pour financer le PAG. À côté de ces deux hommes, il y a le jeune Romuald Wadagni principal architecte du PAG. Pascal Irénée Koupaki est lui aussi un fin connaisseur des milieux financiers et bancaires. Sa capacité de suivre et d’évaluer les projets sera d’un grand atout pour réussir la mission. Me Joseph Djogbenou, Jean Claude Houssou et les autres ministres sont également des cadres compétents dont l’expérience et le dynamisme assureront certainement un succès fulgurant. Le troisième élément qui montre que l’équipe du Nouveau départ va réussir est sans doute, les secteurs jugés prioritaires par le gouvernement. L’agriculture, l’économie numérique et le tourisme sont sans doute des secteurs pourvoyeurs d’emplois et qui peuvent à cours sûr booster l’économie du pays. Le Bénin par exemple regorge un immense patrimoine culturel et architectural. Le développement de ce secteur et la stabilité politique dont jouit le pays peuvent attirer de nombreux touristes et faire engranger d’immenses ressources pour ses caisses nationales. Le développement des Tic a fait naitre de nombreux métiers et de réelles opportunités sur lesquelles le pays peut s’appuyer pour impulser un réel décollage. Quant à l’agriculture, elle occupe 70% de la population active. Ainsi donc, la diversification de l’agriculture, sa modernisation et la transformation sur place de certains produits agricoles pourraient créer de milliers d’emplois et accroitre les ressources du pays. En somme, on note que la grande confiance que le président Talon a en lui, la qualité des hommes qui l’entoure et les secteurs désignés priorités pour le gouvernement sont des éléments qui montrent clairement qu’il va réussir à mettre en œuvre ce plan ; c’est d’ailleurs un homme des grands défis.


Le Président Talon à la présentation du PAG

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SPH prône la paix autour du Maracana

19 Décembre 2016, 09:10am

Publié par HODA Kouakou Steve

Nominée parmi les trois femmes porteurs de paix au Bénin, Sessi Prisca Houaito a réuni ce dimanche 18 décembre 2016 des jeunes béninois autour du Maracana. La rencontre qui a opposé l’équipe de Dream Team à RCK de Kouhounou, s’est déroulée au stade de l’amitié de Kouhounou.

Le sport est facteur d’unification des peuples. C’est justement pour cette raison que la jeune Sessi Prisca Houaito a bien voulu passer par ce canal pour sensibiliser la jeunesse sur le bien-fondé de la recherche au quotidien de la paix. Ainsi, elle a organisé ce dimanche 18 décembre 2016 jour de son anniversaire, un match de gala qui a opposé la Dream-Team, plusieurs fois finaliste du championnat de maracana sur l’université de Calavi (2005 à 2009) à RCK de Kouhounou. Le score de la rencontre était de 7 buts à 6 au profit de la Dream-Team. La rencontre s’est déroulée au stade de l’Amitié de Kouhounou et a réuni une centaine de jeunes qui ont été sensibilisés sur l’importance de la paix dans une communauté. Il faut noter que cette activité entre dans le cadre de la campagne de paix lancée par l’ONG FED (Femmes engagées pour le Développement). En effet, Sessi Prisca Houaito, Directrice Exécutive de l’Alliance Internationale pour les Objectifs du Développement Durable, délégation du Bénin (AIODD-Bénin) a été désignée au nombre des trois femmes porteurs de paix au Bénin. Après ses passages sur différentes chaines de télévisions et radios pour sensibiliser sur la paix, SPH comme on l’appelle affectueusement, s’attaque à un autre secteur ; celui du sport qui embrasse un grand nombre de jeunes.

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Goldberg, la boisson qui donne de l'insomnie à la SOBEBRA

19 Décembre 2016, 09:03am

Publié par HODA Kouakou Steve

Les produits de la Sobebra connaissent des difficultés ces derniers temps en raison de la concurrence déloyale imposée par la boisson « Goldberg ». Ainsi, si rien n’est fait, ce sont des dizaines d’emplois qui seront hypothéqués dans les jours à venir. Des actions vigoureuses sont attendues de la part du gouvernement central qui entend transformer structurellement l’économie béninoise.

Il y aura fallu moins de trois mois pour que la boisson « Goldberg » envahissent la ville de Cotonou et ses environs. Une situation qui n’est sans conséquence sur plusieurs emplois à la Sobébra. En effet, la concurrence déloyale imposée par l’entrée massive des boissons « Goldberg » sur le territoire béninois constitue un casse-tête pour les responsables de la société béninoise de brasserie du Bénin. 500 francs CFA, c’est le prix de cette boisson qui se vend comme de petits pains. En face, la bière locale « béninoise » vendue à 600 FCFA à Cotonou et 650 dans certaines communes du Bénin est aujourd’hui reléguée au second plan. Ainsi, si rien n’est fait, ce sont plusieurs personnes qui devront perdre leurs emplois dans les jours à venir. C’est pourquoi, des actions vigoureuses doivent être mise en œuvre pour contrer l’avancée de la boisson « Goldberg » au Bénin. Dans une situation marquée par une morosité économique, il s’avère aussi nécessaire pour les responsables de la Sobébra de saisir l’occasion pour réduire le prix de certains de leurs produits. A l’Etat béninois, il faudra absolument veiller à ce que des produits n’entrent pas frauduleusement sur le territoire national. Le Bénin qui veut se révéler au monde, c’est aussi ce Bénin dans lequel les populations consomment ce qu’ils produisent et produit ce qu’ils consomment. Il faut donc lancer une campagne de consommation locale afin que les importations de riz, de l’huile ou d’autres produits soient réduites et que la production intérieure soit stimulée.

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Construction de 4000 logements : Défi pour les entrepreneurs Béninois

19 Décembre 2016, 08:52am

Publié par HODA Kouakou Steve

Le gouvernement béninois dirigé par le président Patrice Talon a présenté le vendredi 16 décembre dernier, son plan d’action dénommé « Bénin Révélé ». Ce plan vise entre autre à engager la transformation structurelle de l’économie béninoise et table sur une croissance moyenne de 6,5%. Au total, il faudra 9000 milliards de francs CFA (dont 889 milliards de FCFA déjà acquis) pour atteindre les objectifs fixés qui devront servir à construire 4000 logements par an. Seul souci, la compétence et le professionnalisme des entreprises locales pourraient être le principal handicap à ce projet.

Bâti autour de 3 piliers à savoir consolider la démocratie, l’état de droit et la bonne gouvernance, engager la transformation structurelle de l’économie et améliorer les conditions de vie des populations, le programme d’action du gouvernement a été présenté au palais du peuple le vendredi 16 décembre 2016 en présence du chef de l’Etat et tous ses ministres. En effet, c’est un programme qui tient à répondre aux besoins urgents de la nation et à faire passer le taux d’investissement de 18,8 du PIB en 2016 à 34% en moyenne pour les 5 années, avec un pic de 45% en 2019. Il table sur une croissance moyenne de 6,5 % avec 9000 milliards de francs CFA (dont 889 milliards de FCA déjà acquis) d’investissements pour atteindre les objectifs. Au terme des 5 années de la gouvernance Talon, 500.000 emplois devraient être crées dont 150.000 emplois dans le domaine de l’agriculture. Dans son programme dénommé « Bénin révélé », le président Talon prévoit installer 2.500 jeunes entrepreneurs agricoles, qui vont exploiter de manière judicieuse la vallée de l’Ouémé de sorte à nourrir les populations béninoises. De Bohicon, à Cotonou, en passant par Avrankou et ailleurs, le gouvernement entend construire, en dehors d’un centre hospitalier universitaire moderne, des hôpitaux de zone, en vue de soigner les Béninois à moindre coût. Sous un autre angle, le chef de l’Etat veut réaliser 20. 000 logements sociaux, dans le but de loger les populations à un prix raisonnable. Talon veut révéler le Bénin à travers l’instruction des jeunes Béninois, sous l’œil vigilant d’un conseil national de l’éducation, avec le recrutement de 30 mille enseignants de qualité, avec à la clé la CIIS. Il entend créer 2000, sinon 190.000 emplois, dans le but de sortir les jeunes du chômage galopant. Faire de la culture, de l’économie numérique des leviers importants du développement économique et du Bénin une destination touristique, c’est aussi l’ambition du gouvernement béninois. Pour cela, il va falloir un gros mécanisme de suivi-évaluation et de l’adhésion de tout le peuple béninois pour que ce rêve, ces projets ambitieux soient réalisés de fort belle manière. Ceci pour éviter un surendettement. Un Bénin révélé à ses populations et au monde entier, c’est ce à quoi vise le chef de l’Etat qui s’inscrit dans la vision des leaders comme Paul Kagamé, John Kuffour et Mohamed VI qui ont transformé la vie de leurs populations.

Construction de 4000 logements par an

Le Programme d’Action du Gouvernement (PAG) prévoit la construction par an de 4000 logements. Si c’est une ambition noble, on peut se poser la question de savoir si les entreprises locales ont les moyens d’y faire face. En tout cas, c’est un défi que le président Talon lance à ces entreprises exerçant sur le territoire national. Pour les aider donc, il va falloir les mobiliser autour de cet ambitieux projet, les former puis renforcer leur professionnalisme afin que les objectifs soient rapidement atteints. C’est sans doute le plan de Talon pour trouver une solution aux problèmes de logements des Béninois.


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