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Prix Nobel de la paix 2016, qui est Juan Manuel Santos ?

7 Octobre 2016, 16:00pm

Publié par HODA Kouakou Steve

Prix Nobel de la paix 2016, qui est Juan Manuel Santos ?

Né le 10 août 1951, Juan Manuel Santos Calderon a été désigné prix Nobel de la paix pour l’année 2016. L’homme qui est le 32e président de la Colombie a été récompensé pour ses efforts dans la recherche de la paix avec les Forces Armées Révolutionnaires de la Colombie (FARC).

« Je continuerai à rechercher la paix jusqu’à la dernière minute de mon mandat parce que c’est le chemin à suivre pour laisser un pays meilleur à nos enfants » a-t-il affirmé récemment en dépit du « non » voté lors du référendum. Économiste de formation et journaliste de profession, Juan Manuel Santos est membre de la lignée Santos. Cette famille riche et influente de la Colombie et qui est longtemps restée propriétaire du prestigieux journal « El Tiempo ». Diplômé de l’Université du Kansas, cet amoureux de la paix va rejoindre la fédération nationale des producteurs de café de son pays où il jouera le rôle de Conseiller économique et délégué à l’Organisation Mondiale du Café à Londres. En 1981, il occupe le poste de directeur adjoint de « El Tiempo » avant de prendre la tête de cet organe de presse deux ans plus tard. Dix ans plus tard, c’est-à-dire en 1991, il est nommé comme Ministre du Commerce Extérieur par le président César Gaviria Trujillo. Très engagé, gros bosseur et efficace, le président Andrés Pastrana Arango le nomme en 2000, Ministre des Finances et du crédit public. En 2005, il est co-fondateur et co-dirige le parti social pour l’unité. Auprès du président Uribé, il va se battre contre les FARC et autres guérillas opérant en Colombie. Ce seigneur de la guerre va troquer son habit de loup pour devenir un agneau quelques années après. C'est pourquoi il est désigné depuis le 07 octobre 2016 comme le nouveau prix Nobel de la Paix.

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Après s’être endormi pendant plusieurs mois : La petite école a repris

7 Octobre 2016, 14:47pm

Publié par HODA Kouakou Steve

Après s’être endormi pendant plusieurs mois : La petite école a repris

Environ trois mois, l’école est restée fermée. Cahiers, stylos, crayons, uniformes ont laissé place aux vélos, ballons, jeux de divertissement et vacances qui, chez la grand-maman au village, qui chez l’oncle à l’extérieur. Finis les vacances, l’école reprend ce lundi 03 octobre 2016 sur toute l’étendue du territoire béninois.

« Pendant deux lunes toutes entières la petite école a dormi à l’étude, on ne pensait guère on jouait ! ce temps est fini, de nouveau l’école s’éveille, nous la trouvons laide et bien vieille. Chacun se dit, moi j’ai grandi, mais nous sommes encore petits. C’est la fin des belles vacances, c’est l’école qui recommence. Adieu beaux jours si tôt finis filles et garçons, pas de tristesse à l’école, on s’amuse aussi et l’on retrouve ses amis ». Voici la belle poésie de Victor Hugo qui rappelle la rentrée des classes. Cette rentrée, elle démarre ce lundi 03 octobre 2016 sur toute l’étendue du territoire béninois. Depuis quelques semaines déjà, enseignants, parents d’élèves, élèves et autres acteurs du système éducatif s’affairent afin de réussir cette rentrée académique 2016-2017 qui s’annonce comme un véritable défi pour tous les acteurs. En effet, les résultats catastrophiques des examens de fin d’année ont mis à nu les problèmes qui minent l’école béninoise. Ainsi, le gouvernement de Patrice Talon a pris ses responsabilités et des réformes ont été opérées dans le secteur. Sont-elles efficaces ? Vont-elles porter des fruits à la fin de l’année ? On attend de voir. Le moins qu’on puisse dire c’est que chacun doit jouer sa partition. Les élèves doivent apprendre leurs cours et attentifs aux enseignements de leurs encadreurs. Les parents d’élèves doivent suivre de près la progression de leurs enfants à l’école. L’enseignant doit comprendre qu’il est un éducateur qui a l’obligation de résultat. Les structures étatiques et leurs partenaires sociaux doivent veiller à limiter les grèves qui ont des conséquences graves sur les résultats académiques. Ne l’oublions pas : « Chaque enfant qu’on enseigne est un homme qu’on gagne. Quatre-vingt-dix voleurs sur cent qui sont au bagne. Ne sont jamais allés à l’école une fois, et ne savent pas lire, et signent d’une croix. C’est dans cette ombre là qu’ils ont trouvé le crime. L’ignorance est la nuit qui commence l’abîme. Où rampe la raison, l’honnêteté périt. Dieu, le premier auteur de tout ce qu’on écrit, A mis, sur cette terre où les hommes sont ivres, les ailes des esprits dans les pages des livres. Tout homme ouvrant un livre y trouve une aile, et peut planer là-haut où l’âme en liberté se meut. L’école est un sanctuaire autant que la chapelle. L’alphabet que l’enfant avec le doigt épèle contient sous chaque lettre une vertu ; le cœur S’éclaire doucement à cette humble lueur. Donc, aux petits enfants donnez le petit livre. Marcher la lampe en main pour qu’il puisse vous suivre. La nuit produit l’erreur et l’erreur l’attentat. Faute d’enseignement, on jette dans l’état des hommes animaux, têtes inachevées, tristes instincts qui vont les prunelles crevées, Aveugles effrayants, au regard sépulcral, qui marchent à tâtons dans le monde moral. Allumons les esprits, c’est notre loi première, et du suif le plus vil faisons notre lumière. L’intelligence veut être ouverte ici-bas ; le germe a droit d’éclore ; et qui ne pense pas ne vit pas. Ces voleurs avaient le droit de vivre. Songeons-y bien, l’école en or change le cuivre, tandis que l’ignorance en plomb transforme l’or !… »

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Pour développer la filière riz dans l’Atacora-Donga : La Mini Rizerie de Kérou et AIODD Bénin ont célébré la Foire du Riz

7 Octobre 2016, 14:12pm

Publié par HODA Kouakou Steve

Producteurs et autres acteurs

Une Foire du riz dans la cité des « Kpably », c’est l’exploit réalisé par la Mini Rizerie de Kérou en collaboration avec l'Alliance Internationale pour les Objectifs de Developpement Durable (AIODD-Bénin). L'évènement a eu lieu ce vendredi 30 septembre 2016 sur le site de l’entreprise. L’objectif pour la rizerie était de présenter ses prestations en faveur des acteurs de la filière, mais plus pour la promotion du riz local dans le département de l’Atacora-Donga. Quant à l'AIODD Bénin, elle militait pour le renforcement de la sécurité alimentaire et donc pour la réduction de la faim au Bénin.

La consommation mondiale de riz représente 14000 kilogrammes chaque seconde soit 468 millions de tonnes de riz par an selon l’USDA. Le riz est la deuxième céréale alimentaire la plus cultivée au monde. Chaque Béninois consomme en moyenne 25 à 30 kg de riz par an. C’est conscient de l’importance de cette céréale pour la planète en général et pour le Bénin en particulier que la Mini Rizerie de Kérou sous l'impulsion de son Directeur HODA Kouakou Steve également Coordonnateur national de AIODD-Bénin a bien voulu organiser cette activité. La Mini Rizerie entendait également à travers cette foire contribuer au développement de la filière riz en réunissant tous les acteurs de la filière. Quant à AIODD-Bénin, elle a bien voulu soutenir la lutte contre la pauvreté, la faim ainsi que la consommation et la production responsable conformement aux ODD 1; 2 et 12. L’occasion a donc été également donnée à ces acteurs de prendre connaissance des équipements de cette entreprise. On peut noter une décortiqueuse d’une capacité de 0,5 tonne par heure ; une étuveuse de grande capacité fonctionnant avec des balles de riz, une aire de séchage, une moissonneuse, une batteuse-vanneuse et le magasin de warrantage construit avec le soutien du PADA. En dehors des producteurs de riz, des femmes transformatrices et des commerçantes de riz ; l’on a pu noter aussi la présence d’agents de développement rural, des consommateurs et bien sûr la mairie de Kérou représentée par le Chef des Services Techniques. Tour à tour, les différents acteurs ont fait des contributions pour un meilleur développement de la filière riz dans la commune de Kérou et au-delà, c’est-à-dire dans le département de l’Atacora-Donga. Notons que le riz et l’anacarde sont les deux filières prévues pour être réorganisées par le gouvernement béninois. Ledit gouvernement qui a décidé à partir du 17 octobre 2016 d’interdire toutes importations par voie terrestre. Des opportunités à saisir que les responsables de la Mini-rizerie ont bien voulu partager avec les acteurs de la filière riz de Kérou. L'utilisation du foyer économique fonctionnant avec des balles de riz (conseillé par AIODD-Bénin) permettra de débarasser les balles de riz qui pollue l'environnement de la rizerie et évitera surtout aux femmes étuveuses l'utilisation du bois pour les opérations d'étuvage. Toute chose qui limitera la destruction du bois déjà très avancée dans la commune de Kérou.

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Financement de son PDC 3 : La Mairie de Kerou organise le Forum des PTF

7 Octobre 2016, 14:02pm

Publié par HODA Kouakou Steve

Financement de son PDC 3 : La Mairie de Kerou organise le Forum des PTF

La salle de conférence de la Mairie de Kérou a servi de cadre ce mardi 04 octobre 2016 à la première édition du forum des partenaires techniques et financiers de la commune. L’objectif est de mettre en synergie les actions des partenaires au développement en faveur de la commune.

Informer tous les acteurs sur l’élaboration en cours du PDC 3, créer un cadre de concertation des partenaires de la commune et disposer du répertoire de tous les PTFs de la commune ainsi que leurs domaines d’intervention ; c’est ce qui a motivé la première édition du Forum des Partenaires Techniques et Financiers de la commune de Kérou. Evènement a eu lieu ce mardi 04 octobre 2016 à la salle de conférence de la mairie de Kérou et a connu la participation d’élus locaux, responsables des projets et programmes intervenant dans la commune, représentants d’OSC, des services déconcentrés, des chefs service de la mairie, des personnes ressources de la diaspora. Cette première édition a été rehaussée par la présence du Maire de Kérou M. Orou Barigui Sabi Masso et le Chef de Mission du Préfet de l’Atacora Prudence M' PO. L’objectif principal est de mettre en synergie les actions des partenaires au développement en faveur de la commune. À l’issue de Evènement, les acteurs ont été informés sur processus d’élaboration du PDC3 de la commune ; un cadre fonctionnel de concertation des partenaires a été créé et la Mairie s’est dotée d’un répertoire des PTFs intervenant à Kérou ; commune dont le financement extérieur représentait 94% en 2014 selon les audits du Fadec. Notons que le Forum des Partenaires de la commune de Kérou a été meublé par une présentation de la commune, ses potentialités, atouts et les actions menées par les partenaires techniques. Présentation faite par le Sécrétaire Général de la mairie, M. Manza Nourou-Dine. En attendant la seconde édition, les responsables de la mairie de Kérou peuvent donc se réjouir d’avoir réussir ce pari. Espérons que la feuille de route qui a été mise en place pour le suivi des recommandations soit respectée.

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Dévaluation du Naira : Comment profiter de la situation ?

7 Octobre 2016, 13:51pm

Publié par HODA Kouakou Steve

Dévaluation du Naira : Comment profiter de la situation ?

Lorsque vous êtes un homme d’affaires futé comme Aliko Dangoté ou encore Patrice Talon, il faut savoir saisir les opportunités ou transformer les obstacles en opportunité. En effet, la crise au Nigéria ayant entrainé la dévaluation du franc CFA peut être considérée comme une opportunité pour le Bénin. Savez-vous comment ?

Si en pleine guerre certaines personnes s’enrichissent, c’est qu’il y a un moyen de saisir les opportunités qui s’offrent à vous même en période de crise. Et Dieu sait que la dévaluation du Naira en est une. En effet, une dévaluation du Naira signifie que le cours de la monnaie nigériane baisse. Ceci veut dire concrètement que pour le Nigérian, il devient quasi impossible d’aller vers le marché béninois puisque le rapport avec le CFA change. Celui-ci préférerait fait son business dans son pays. À l’opposé, cette situation devient très intéressante pour les achats en terre nigériane. Et comme le Nigéria est réputé être un pays dynamique en matière de fabrication, montage d’appareils mécaniques ou autres, c’est le moment de lancer la révolution industrielle béninoise. Les ordinateurs portables, les appareils portables, les machines pour la transformation agroalimentaire coûtent moins cher en ce moment au pays de Buhari. Il faudra aller les chercher avant que la situation ne change. Aussi, étant donné que le Béninois attache une attention particulière à la construction de sa maison, il faudra jeter un coup d’œil sur le ciment de Dangoté. Mais à ce niveau, il faut garder à l’esprit la date du 17 octobre. Toutefois, l’esprit d’équipe devra naitre chez le Béninois qui devient plus qu’obligé à s’associer à un frère, un ami ou autres pour l’importation de produits nigérians via le port de Cotonou. À ce niveau, il faudra donc la bienveillance de l’État béninois pour réduire les frais de douane sur certains équipements de transformation. Ceci montrera sa bonne volonté dans la marche du pays vers une révolution industrielle. Comme Paul Kagamé l’a fait, la crise au Nigéria s’annonce comme le moment propice de lancer le bilinguisme au Bénin. Être à côté d’un géant anglophone et ne pas savoir parler l’anglais est une erreur grave que commet tout Béninois. La rupture est donc invitée à frapper un grand coup à ce niveau. Ce qui permettra également à plusieurs Béninois d’avoir un boulot au Nigéria comme enseignant de français puisque le Nigéria a aussi besoin de comprendre le français pour conquérir les régions francophones. En somme, la crise au Nigéria n’est pas une menace pour le Bénin, mais une opportunité à saisir, donc saisissons-là !

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Interdiction d’importer par voie terrestre au Bénin : Pourquoi c’est une décision salutaire ?

7 Octobre 2016, 13:43pm

Publié par HODA Kouakou Steve

Interdiction d’importer par voie terrestre au Bénin : Pourquoi c’est une décision salutaire ?

Le gouvernement béninois a décidé à partir du 17 octobre 2016 d’interdire l’importation de tout produit par voie terrestre. Si cette information fait couler depuis lors beaucoup d’encres et de salives, il faut comprendre son bien-fondé. Voici pourquoi la décision est salutaire ?

Le port autonome de Cotonou est considéré comme le poumon de l’économie nationale et c’est une assertion qui est juste. Ainsi, pour lui permettre de jouer son rôle de poumon de l’économie, il faut l’oxygéner. C'est pourquoi le gouvernement béninois a décidé d’interdire à partir du 17 octobre 2016, toute importation par voie terrestre. L’objectif de cette décision est surtout de permettre au port d’être compétitif. D’abord, la fuite d’opérateurs économiques béninois vers d’autres ports pour ensuite faire rentrer leurs produits par voie terrestre plombe gravement les recettes publiques qui sont en grande partie fiscales. Ensuite, l’entrée sur le territoire béninois par voie terrestre de produits avec la complicité de douaniers met gravement en danger la santé des populations béninoises. Enfin, une quantité importante de produits importés peut arriver avec l’inflation du pays expéditeur. On parlera ici d’une inflation importée qui peut venir altérer le pouvoir d’achat du Béninois. En résumé, la décision du gouvernement béninois vise à accroitre les ressources locales ; protéger la vie des populations à travers le contrôle des produits et surtout stimuler la production locale. En effet, l’importation est une pratique qui si elle est trop intense décourage la production locale. C’est pourquoi certains pays comme la Chine ou encore les nations européennes ou émergentes pratiquent ce qu’on appelle le protectionnisme. Cette pratique consiste par exemple à limiter la quantité d’un produit sur le marché local à travers une politique comme celle des quotas. Si donc la décision une fois mise en œuvre bénéficie d’importantes mesures d’accompagnement, on pourrait assister très prochainement à un début de la révolution industrielle béninoise. C’est plusieurs emplois qui pourraient être créés pour le bonheur de la jeunesse.

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