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agriculture

Eurobond: Le Bénin mobilise 328 milliards FCFA sur le marché international

8 Avril 2019, 13:43pm

Publié par HODA Kouakou Steve

Après la mobilisation de ressources sur le marché financier de l’Uemoa, le Bénin a lancé des emprunts obligataires sur le marché international. Un premier essai et un premier succès. Le Bénin a en effet, réussir à mobiliser 328 milliards de FCFA sur ce marché. Une belle performance pour un premier pays d’Afrique de l’ouest à faire cette opération cette année.

Pour la première fois de l’histoire des émissions internationales africaines, un pays africain a effectué la première émission obligataire inaugurale en euros. Il s’agit bel et bien du Bénin qui a réussi à mobiliser 328 milliards de FCFA soit 500 millions d’Euros. Un financement qui  permettra d’exécuter des projets phares du Programme d’Actions du Gouvernement. En effet, c’est du 12 au 18 mars que le Ministre de l’Economie et des Finances de la République du Bénin, M. Romuald Wadagni, avait conduit une mission pour rencontrer des investisseurs internationaux en Europe et aux Etats-Unis. Le choix du Ministre Wadagni avait été porté, on se rappelle sur les principales places financières trois ans après le début du Programme d’Actions du Gouvernement, afin de pouvoir présenter aux investisseurs les résultats concrets de ce Gouvernement, y compris les réformes structurelles clés, la croissance économique forte et la réduction rapide du déficit budgétaire. Au cours de ces différentes, la partie béninoise avait convaincu sur la solidité des fondamentaux du Bénin, la pertinence du Programme d’Actions du Gouvernement et le sérieux des réformes mises en œuvre depuis 2016. C’est pourquoi, il était question de mobiliser de l’argent sur le marché international européenne. Ce qui fut fait. En effet,  un mois après la visite du Ministre, les autorités béninoises ont levé avec succès 500 millions d’euros soit 328 Mds CFA pour une maturité finale de 7 ans. Le profil de remboursement de cet instrument, amortissable sur les trois dernières années (2024, 2025, 2026), vise aussi à réduire le risque de refinancement et s’inscrit dans le cadre de la stratégie de gestion prudente de la dette publique. Notons que le Bénin est le premier pays d’Afrique à émettre une émission obligataire internationale inaugurale en Euros, une devise qui ne présente aujourd’hui aucun risque de change pour le bilan du gouvernement. Le Bénin est également le premier émetteur d’Afrique subsaharienne à solliciter le marché cette année, faisant donc preuve d’une rapidité d’exécution exceptionnelle qui a permis de saisir une fenêtre de marché favorable. Une manière de dire que depuis la prise de fonction du Président Patrice, la signature du Bénin est plus que crédible. Ce qui a valu au pays de recevoir des salutations de plusieurs investisseurs depuis 2016. On note aussi que la signature du Bénin est désormais attractive et l’attractivité de sa signature de crédit en souscrivant fortement à l’émission internationale : le livre d’ordres de l’opération a dépassé un milliard d’euros en moins de deux heures et atteint un pic d’environ 1,25 milliard d’euros dans la journée (c’est-à-dire une souscription de 250%). La forte demande pour les obligations béninoises s’est traduite par un coupon  de 5,75%, bien en-deçà des taux offerts sur le marché régional. La République est donc parvenue à diversifier ses sources de financement, tout en réduisant le coût moyen de sa dette de marché. Le succès de cette émission inaugurale démontre le fort intérêt affiché par les investisseurs internationaux pour le Bénin, et marque un moment décisif dans la dynamique d’ouverture économique du pays initiée par le Gouvernement.

 

 

 

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Comprendre les enjeux de l'agriculture 2.0 en Afrique

8 Avril 2019, 13:34pm

Publié par HODA Kouakou Steve

Ces dernières années, l’on a noté une démocratisation des TICs au service de l’agriculture. Une révolution favorisée par un certain nombre de facteurs et qui engage beaucoup plus de jeunes le long de la chaine de valeur agricole. Quels sont les facteurs qui ont entrainé le développement de l’E-agriculture ? Quels sont les défis à relever et les perspectives pour soutenir la croissance agricole et le développement des pays africains ? Au cœur de la révolution ICT4Ag

Longtemps considéré comme le secteur pourvoyeur d’emplois en Afrique, l’agriculture connait ces dernières années une révolution. L’on assiste en effet à l’entrée remarquée de beaucoup de jeunes africains au long de la chaine de valeur agricole. Qu’il s’agisse de la production, du marketing, du commerce ou encore de la consommation ; ils sont nombreux ces jeunes qui développent des solutions numériques locales pour impacter leur communauté. Plusieurs facteurs ont contribué à faire émerger le développement des TICs dans l’agriculture. Le premier facteur est bien le développement de la téléphonie mobile en Afrique. En effet, Selon les estimations de l’Association mondiale des opérateurs de téléphonie mobile (GSMA) relayées sur le site de nos confrères de l’Agence EcoFin, l’Afrique subsaharienne demeure le marché mobile le plus dynamique du monde avec son parc d’abonnés toujours croissant. A la fin de l’année 2016 par exemple, cette région du continent avait enregistré 420 millions d’abonnés unique. Ce qui représente un taux de pénétration du mobile de l’ordre de 43%. Il faut à ce niveau préciser que le taux de croissance annuelle de la zone qui est de 6,1%, est plus élevé que la moyenne mondiale. Selon les projections du GSMA, l’Afrique subsaharienne pourra compter plus d'1/2 milliard d’abonnés unique au mobile, d'ici 2020, tandis que le nombre total de connexions SIM qui avait atteint le chiffre de 731 millions à la fin de 2016, frôlera le milliard au bout des trois prochaines annéesSelon le site d’Ecofin, 115 millions de nouveaux abonnés au mobile sont attendus en Afrique subsaharienne d’ici 2020. La République Démocratique du Congo, l’Ethiopie, le Nigeria et la Tanzanie, pays qui ont une forte population dans la région, représenteront près de la moitié de ces nouveaux consommateurs du mobile. Notons qu’en 2016, le mobile a généré un revenu de 110 milliards de dollars US en Afrique subsaharienne, soit 7,7% du PIB de la région. D’ici 2020, les perspectives font état d’un revenu de 142 milliards de dollars, pour  8,6% du PIB.

Le second facteur qui a occasionné la révolution du digital dans l’agriculture est l’environnement favorable aux TICs qui a été dressé par les gouvernants. Au Bénin par exemple, un ministère a été entièrement consacré à l’économie numérique. Ce qui encourage de nombreux jeunes à se lancer dans le secteur agricole avec les solutions qu’ils développent. Ainsi, est né plusieurs pôles d’innovation sous l’impulsion de développeurs de technologies tels qu’Etrilabs au Bénin, CTA, iHub au Kenya ainsi que les groupes comme Orange, Safaricom, Nokia ou encore IBM. Ces pôles, il faut le préciser permettent aux startups  de développer le plein potentiel de leur génie et de s’insérer dans ce nouvel environnement promoteur. On n’oublie pas le grand rôle joué par CTA à travers la coopération internationale qui œuvre à promouvoir les initiatives ICT4Ag dans les pays Afrique Caraïbes Pacifiques. Beaucoup de gouvernements également contribuent à faire avancer ce secteur comme c’est le cas au Kenya où le gouvernement a mis en place un régime d’octroi de licence commun et ouvert. L’Etat Kényan a aussi investi plusieurs ressources dans l’installation de fibres optiques terrestre et sous-marines comme ce fut le cas aussi au Bénin, les TVA ont été supprimées sur les téléphones portables et le coût de l’internet a été réduit. De telles actions ne peuvent être que des mesures incitatives qui vont à coup sûr attirer des investissements.

Les défis à relever

S’il est à saluer la dynamique observée au niveau du développement des applications numériques pour l’agriculture, il faut noter que les jeunes startups peinent à devenir des entreprises à part entière. Et plusieurs facteurs peuvent expliquer cet état de chose.

D’abord, l’entrepreneuriat n’est pas encore suffisamment soutenu sur le continent. En effet, dans leur désir de se lancer dans l’entrepreneuriat, les jeunes peuvent être freinés par leur cercle familiale qui ne comprennent pas pourquoi emprunter un tel chemin au lieu d’aller déposer ses dossiers et travailler dans une entreprise ou dans la fonction publique. D’un autre côté, l’Etat apparente l’entrepreneuriat comme une fuite en avant pour ne pas répondre à la demande de l’emploi des jeunes. Dans les cursus scolaires et particulièrement les écoles d’agriculture, on n’apprend pas à l’étudiant comment faire des affaires ou encore développer des technologies. Dans les incubateurs ou autres pôle d’innovation, la question de la durabilité se pose encore et la faible disponibilité de capital risque n’est pas faite pour arranger les choses.

Ensuite, il faut noter que les modèles d’affaires développés par les jeunes startupers dans le domaine des TICS ne sont pas rentables. De plus, beaucoup d’investisseurs ne comprennent pas encore ces nouveaux marchés avec leurs spécificités. Il est donc difficile aujourd’hui de faire profit dans ce secteur vu qu’il existe des solutions analogues qui sont commercialisées en parallèles à celles développées par nos startups.

Enfin, il faudra noter que les jeunes startups sont freinées dans leur élan par les spécificités du monde agricole qu’ils ne comprennent pas toujours. En effet, beaucoup de jeunes qui développent les applications ICT4Ag ne connaissent pas le secteur agricole ou n’ont jamais pratiqué une activité agricole. Dans pareille circonstance, il est difficile de maitriser les paramètres afin de bien définir son modèle d’affaire. Aussi, pour la plupart des applications, c’est l’exploitant agricole qui est le client final. Erreur ! Puisque celui-ci dispose généralement d’une petite exploitation, il n’a pas un revenu consistant et pire est souvent pas trop instruit. Les exploitants agricoles continuent de travailler avec des outils rudimentaires et sont très dépendant du climat pour leur business.

 

Quelles perspectives ?

Le secteur agricole avec la démocratisation des TICs a de beaux jours devant lui. Pour cela, il faudra répondre aux défis énumérés plus haut. Ce qui passe nécessairement par une amélioration de l’environnement institutionnel. A l’image du Kenya, les gouvernants doivent prendre des mesures incitatives pour attirer les investisseurs, soutenir l’entrepreneuriat des jeunes et pour faciliter l’accès à internet à tous, condition sine qua non pour réussir dans ce domaine. Il faudra absolument améliorer les curricula de formation pour les mettre en adéquation avec les réalités du moment. Un travail de sensibilisation information doit être fait sur les possibilités d’investissement dans l’E-agriculture et sur le potentiel du marché pour les solutions TIC pour l’agriculture.

Mettre en place des centres d’incubations durables et permettre aux jeunes d’être en contact avec le monde agricole pour comprendre ses spécificités. Des équipes d’agronomes et de développeurs doivent travailler ensemble pour sortir des modèles d’affaires solides et rentables. Ce qui signifie que la clientèle des solutions ICT4Ag doit être orientée vers les agents de vulgarisation, les décideurs politiques, les distributeurs, les fournisseurs d’intrants, les chercheurs et autres qui sont des personnes dont le pouvoir d’achat est élevé.  Tout ceci permettra non seulement aux startups de faire du « cash » mais permettra à l’agrobusiness africain de prendre son envol.

L’autre chose est de ne plus considérer le téléphone portable comme le canal privilégié pour développer les applications TIC mais considéré également d’autres technologies mobiles telles que les stations météorologiques mobile, les étiquettes électroniques ou encore le développement des capteurs pour mesurer la température des champs, la concentration des nutriments ou la mesure de l’humidité des sols. En dehors de cela, la généralisation des drones est aussi l’autre solution de diversification des technologies ICT4Ag.

 

Steve HODA

 

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Recensement National de l’Agriculture (RNA) : le Bénin prépare la transformation du secteur

6 Janvier 2019, 19:42pm

Publié par HODA Kouakou Steve

Rendre disponibles des statistiques complètes, répondant aux normes de qualité requise et accessible à tous les acteurs ; c’est l’objectif que s’est fixé le  gouvernement béninois en lançant le Recensement National de l’Agriculture (RNA). Une originalité du régime de la rupture qui va transformer le secteur agricole béninois.

Combien de producteurs  de riz comptent le Bénin ? Connaissez-vous le nombre exact de cheptels présent sur le sol béninois ? Quelle est la superficie exacte de champs d’ananas que compte le Bénin ? Nous mettons au défi quiconque pourra donner une réponse exacte à ces différentes interrogations. Et pourtant, il est nécessaire de disposer des informations fiables sur la typologie qualitative et quantitative dans ce secteur pour prendre de meilleures décisions. C’est donc pour pallier à cela que le régime de la rupture a lancé le Recensement national de l’Agriculture (RNA). Ainsi, en 36 mois environ, 5600 agents recenseurs, 1200 agents cartographes, 1400 contrôleurs encadrés par 27 coordinateurs de zone seront déployés dans les villages et hameaux, collecteront auprès des ménages les données structurelles sur l’agriculture, l’élevage, et la pêche, la transformation et la commercialisation des produits agricoles. Estimé à un coût global de 7,8 milliards de francs CFA, cette opération qui est un projet prioritaire du Programme d’Action du Gouvernement (PAG) permettra de collecter des informations fiables sur tout ce qui touche à l’activité agricole, y compris les statuts professionnels du secteur, afin d’identifier les différents problèmes qui entravent le développement du secteur et d’apporter des solutions appropriées. Pour les startups et les entreprises exerçant dans le secteur de l’agrobusiness ou encore les décideurs agricoles, c’est une bonne nouvelle. Etant donné que cela permettra à ces derniers de fonder leurs analyses sur des chiffres exacts et faire des prévisions sans risque de se tromper. Pour l’Etat, lui-même les données collectées permettront de prendre des mesures justes pour résoudre des problèmes précis. Le régime de Patrice Talon a promis de changer structurellement l’économie du Bénin. Ce qui passe par une autonomie énergétique ; le renforcement de la sécurité et la lutte contre la corruption qui est fondamentale pour y parvenir. La maitrise des statistiques nationales est également un aspect très important pour réussir à transformer une économie ; ce qui est bien comprit par le Chef de l’Etat béninois qui a véritablement fait l’option de poser les fondements du développement du pays. Et s’investit dans le secteur agricole, c’est le meilleur choix à faire car le succès d’un pays en développement repose toujours sur l’agriculture.

 

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Tresher-cleaner and economic fireplace tourning with rice balls : two AfriRice Agribusiness technologies to revolutionize the rice sector in Benin

8 Mai 2017, 11:13am

Publié par HODA Kouakou Steve

Elevator Pitch

The idea is to manufacture and sell two technologies appropriate to the production and processing of rice: economic rice balls for steamers (women who handcrafted rice), and threshing machines for rice farmers in the North and central Benin, areas of high rice production.

Developer

HODA Kouakou Steve holds a Master's degree in Economics and is 34-year-old without a child. Acting Director of the Mini Rizerie in Kérou (North Benin), specializing in the production, processing and marketing of parboiled and white rice, and CEO of Afririce Agrobusiness, he is the chairman of the preparatory committee for the establishment of the cooperative Developers of Atacora-Donga rice processing units. A man of commitment, developer of initiatives and permanently in search of new knowledge since his young age, he decided to embark on entrepreneurship. This forced him into several entrepreneurship training courses with the Junior Achievement company, the Ministry of Youth, the US Embassy, ​​the National Agency for the Promotion of Employment (ANPE) Togolese Association of Practitioners for Education and Development (APED-Togo). After two years of training in entrepreneurship, he set up with a friend the Quotidien "Soleil Benin Infos", two years later, he created with another friend a consulting agency. Fascinated by agriculture, he runs the mini rizerie at Kérou and creates the Start-up Afririce Agribusiness specializing in the manufacture and sale of technologies around local rice. His idea is selected among 1000 others in the Tony Elumelu Entrepreneurship program of the Nigerian billionaire philanthropist, boss of UBA.

Experience

As an economist by training, I have experience in project management and in media and company communication. This allowed me to be Director of Operations and Programming at the Intellect Consulting firm where I led several multidisciplinary teams; Director of Rice, Monitoring and Evaluation Manager and Head of Economy of the newspaper "Le Soleil Bénin Infos". Responsible for the servants of the Mass, the Youth Catholic Student, the Life and Faith movement; Formerly Executive Director of the Association of Sustainable Development Volunteers and the International Alliance for Sustainable Development Goals, I coordinate all these associations today.

Success Stories

We have set up in 2012, the newspaper "Le Soleil Benin" today selected among the ten newspapers choose to lead the media communication of the Beninese government. With Rizerie, I won two funding with PADA and PACER. I am one of the 50 entrepreneurs of the 3rd UAC Start-up Valley. Chairman of the Steering Committee, I brought together all the promoters of the Atacora-Donga rice processing unit around a cooperative. What was not won in advance. I was also selected among the 80 young Africans to prepare the post-2015 agenda. I am currently a recipient of the Tony Elumelu Entrepreneurship program, which recognizes the top 1000 young business ideas in Africa.

Business presentation

AFRIRICE is a company specialized in the design and development of appropriate technologies for the promotion of local rice in Benin and Africa. In collaboration with its partners, it also conducts studies to improve productivity in the rice sector.

Product Description

The economic fireplace is a piece of equipment equipped with a solar panel and 120 or 300 kg equipment used to rice. It works with rice balls used as fuel instead of wood. With this device, the hard combustion and the steamers do not need to activate the fire, the solar device takes care of it. Advantages: it prevents women from committing a lot of resources to the purchase of wood (thus avoids the destruction of trees). This reduces production costs and increases their income. In the rice mills, it allows to get rid of bullets that clutter their environment. A fireplace with 120 kg equipment costs 1152 USD and 1600 USD for 300 kg.

The thresher-cleaner is equipped with pneumatic wheels, mechanically welded chassis and a minimal 12 HP diesel engine that beats and valve the paddy. Easy maintenance, its threshing capacity is 2500 kg of paddy per hour. It costs 4,700 USD and prevents rice farmers from bleeding hands, aches, acceleration of the heart rhythm. The use of this machine prevents workers from consuming Tramadol for threshing and winnowing. Having a thresher-thresher encourages to embalm a large area. And reduces the losses of paddy which are from 10 to 22%, thus allows the rice farmers to increase their income.

Which is new :

- The use of rice bales as fuel instead of wood

- We are the only ones in Benin to design these two equipments

- Mechanized and rapid threshing operation

Problem solved :

In the north and Center Benin, steaming is done with wood; The manual threshing and winnowing of the rice farmers. Rice mills are struggling to get rid of rice balls. Using the economic focus eliminates wood, helps get rid of rice balls from the environment. The threshers speed up the work and solve the problem of labor shortage.

Market potential

Our project is aimed at women who are steamy women in Benin, particularly those in the center and the north. It is also aimed at Mini Rizeries and rice growers in Benin. To date, there are 390 village groups, 8508 rice farmers; 4766 women steamers and about 100 mini mills. We have noted the interest of a large number of actors, namely NGOs, hospitals, politicians, agricultural finance institutes.

How do you earn money?

Our activity is to produce and sell Economic Homes and Threshing Machines for the benefit of steamers and rice growers of North and Central Benin as well as neighboring countries. The company also plans to design other equipment and studies to benefit agricultural institutions on rice profitability and productivity.

Marketing strategy

How do you sell your product?

Promotion is made at the level of regional, municipal and technical and financial partnerships, which finance these actors through projects. The economic home is sold in cash and the threshing machine on a staggered or cash basis.

 

Competitors

- Importers of agricultural equipment. Few of them could start importing threshing machines.

- Welders: Very many, they could copy our product if the innovation is not protected

- Cobemac; Specializing in the sale of agricultural equipment, they do not sell threshing machines or economic homes.

 

Differential Factors

Of all the steaming technologies, it is the only one that uses rice balls. Women do not need to blow the fire; The device is equipped with a solar panel which triggers the activation of the fire. Our threshing machines are certified by Africarice therefore adapted to the environment in which it is used.

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Projet Route du Coton : Une initiative en faveur du développement durable

20 Avril 2017, 03:05am

Publié par HODA Kouakou Steve

En prélude à la réunion de Coordination ministérielle des pays du C4, prévue ce jeudi 20 avril à l'hôtel Azalai de Cotonou, les experts des pays co-auteurs de cette initiative sectorielle en faveur du coton (Bénin, Mali, Burkina-Faso et Tchad) ont travaillé durant deux jours à examiner divers documents à la décision des ministres et chefs de délégations. Occasion pour ceux-ci d’examiner et valider ici à Cotonou le document de support du projet de Route du Coton. Une initiative salutaire qui devrait impacter positivement la vie des populations en contribuant à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD).

Réunis à Cotonou depuis le mercredi 19 avril 2017, les Experts des pays co-auteurs de l’initiative sectorielle en faveur du coton (c’est-à-dire le Mali, le Bénin, le Burkina-Faso et le Tchad) ont travaillé à examiner divers documents dont le Projet de Route du Coton qui sera soumis aux Ministres et chefs de délégation ce jour. Le programme route du coton en effet, est une initiative qui vise à améliorer le rendement de la production de coton dans les pays bénéficiaires ; développer la valeur ajoutée du coton à travers la transformation locale du produit (en sous-produits dérivés notamment) et sur la base de standards qualité agréés. Il vise également à promouvoir un cadre juridique et institutionnel favorable aux investissements, à l’industrialisation et aux exportations ; mais surtout à accroitre la commercialisation du coton et ses produits dérivés sur les marchés de la sous-région (accroissement du commerce intra-régional), ainsi que l’exportation sur le marché international. À travers cet important programme, il s’agira d’augmenter la demande locale, régionale et internationale de coton/textile en provenance du C4 suscitée par la qualité, la variété, la disponibilité et les prix du coton et de ses dérivés. Il s’agira surtout d’investissements directs en faveur du secteur productif et de celui de l’industrialisation pour favoriser la transformation locale du coton en produits dérivés ; un environnement des affaires prévisible et simplifié favorable aux transactions commerciales dans le secteur du coton et enfin une amélioration de la production, de la productivité et de la compétitivité du secteur du coton dans les pays producteurs. Ce qui aura nécessairement pour impact la création d’emplois l’amélioration des revenus monétaires des acteurs de la filière ; l’amélioration des conditions de vie des communautés installées sur les sites de production et de transformation ; l’accroissement des rendements à l’hectare ; l’amélioration substantielle du taux de transformation des productions locales de coton de nos pays ainsi que l’augmentation de la contribution du coton au PIB des pays bénéficiaires. Toute chose qui contribuera in fine à éliminer la pauvreté (ODD1) et la faim (ODD 2) ; en créant des emplois (ODD8) et des infrastructures résilientes (ODD9) ; et en préservant l’environnement (0DD 15).

Libéré le secteur des pratiques qui entravent son développement

Libéré le secteur cotonnier africain des pratiques qui entravent son développement ; voilà ce qui a motivé les pays co-auteurs de l’initiative C4 a organisé la rencontre de Cotonou qui devra accoucher d’importantes décisions. Ces pratiques ont pour nom subventions à l’exportation les soutiens internes dont les volumes importants ont des effets réellement perturbateurs sur le marché international. C'est pourquoi il revient aux pays africains producteurs du coton de poursuivre les réformes internes allant dans le sens de rendre plus compétitif leur produit. La mise en place d’un document de Programme (à partager avec les parties prenantes du C4, les Bénéficiaires ainsi que les PTFs) est une recommandation de la rencontre de Bamako. Cette réunion de Cotonou va donc mieux recentrer les objectifs et les résultats escomptés afin d’articuler la démarche de mobilisation de ressources à privilégier pour faciliter le financement et la mise en œuvre du programme qui sera finalisé à la fin des travaux. Notons que le Centre du Commerce International (CCI) est un acteur majeur du Projet Route du Coton.

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7 pôles de développement pour révolutionner l'agriculture au Bénin

29 Décembre 2016, 02:05am

Publié par HODA Kouakou Steve

Le Bénin est en passe de devenir une puissance agricole du continent noir. Et pour cause, le gouvernement béninois sous l’impulsion de son chef Patrice Talon a mis en place un plan structurel construit autour de l’agriculture pour relever l’économie béninoise. En effet, à l’instar du président Félix Houphouët Boigny qui a permis à son pays d’être une puissance agricole, le président de la république béninoise a prévu dans son ambitieux programme de grandes innovations dans le secteur et surtout un plan d’investissement massif pour une agriculture de grandes envergures. Le tout encadré par un cadre institutionnel du secteur adopté par les nouvelles autorités en conseil des ministres.

« Le succès de ce pays repose sur l’agriculture » a dit le premier président Félix Houphouët Boigny qui a construit son pays autour de cette philosophie. C'est pourquoi la Côte d’Ivoire est le premier producteur de cacao, premier producteur d’anacarde, deuxième producteur de café ; grand producteur d’hévéa, de coton, d’ananas, de palmier à huile et autres. C’est fort de cette riche expérience de celui qui a fait de son pays le moteur économique de la Cedeao que le président Patrice Talon a mise en place un plan de relance du secteur agricole. Seulement huit mois de gestion et le gouvernement béninois au délà des innovations contenues dans le budget et qui permettront de renflouer les caisses de l’État a développé une nouvelle politique de l’agriculture. Celle-ci prévoit un investissement massif dans le secteur pour une agriculture d’envergure. Et pour que les fruits tiennent la promesse des fleurs, il a fallu assainir le cadre institutionnel. Ainsi, l’État a décidé de la liquidation des structures telles que l’Onasa, l’Ons, la Caia ou encore la Sonapra. Les aspects pertinents de ces structures sont intégrés dans les agences et directions départementales de l’agriculture qui seront créées en lieu et place des Carder. Il est également prévu la création de 7 pôles de développement agricole.

Les pôles de développement agricole

Le secteur agricole béninois se construit désormais autour de sept pôles de développement agricole :

1 – Pôle (1) couvre la vallée du Niger : Une zone à vocation de riziculture, de plaines inondables et de bas-fonds. La vallée du Niger en effet est une zone propice à la production du riz qui est la deuxième céréale la plus consommée au monde. Quand on sait que chaque Béninois consomme en moyenne 25 à 30 kg de riz par an, le développement de ce pôle permettra d’atteindre une sécurité alimentaire et nutritionnelle du Bénin. Dans un contexte marqué par l’invasion du riz plastique sur les marchés africains ; le Bénin peut se mettre à l’abri du danger en développant le riz local. Ce qui passe par l’amélioration des conditions de vie des riziculteurs donc la lutte contre la pauvreté.

2- Pôle (2) couvre l’Alibori (sud), le Borgou (nord) et les 2KP (Kandi-Kouandé-Péhunco) : c’est le principal bassin cotonnier. Le coton est la principale source de la richesse nationale ; il contribue pour beaucoup dans le produit intérieur brut. C’est pourquoi le développement de ce pôle permettra d’améliorer les rendements et donc d’agir sur la production totale. Il permettra surtout d’améliorer les conditions de vie des cotonculteurs afin de les permettre de mieux s’occuper de leurs familles. Le bassin cotonnier étant une zone de fortes productions, son développement peut booster la dynamique économique de la zone et freiner l’exode rural que l’on constate vu l’enclavement de la région.

3- Pôle (3), prend en compte l’Atacora (Ouest), le Borgou Sud et la Donga : Une zone de diversification agricole (On y cultive le coton et les produits vivriers). La diversification de l’agriculture est ce qui conduit au développement d’un pays. Cette diversification entraine le développement du secteur industriel puis celui des services. Ce qui permet de créer de la valeur ajoutée, de l’emploi pour les jeunes et donc la prospérité partagée. C'est pourquoi ce pôle revêt un enjeu capital pour le Bénin. Il permettra la transformation structurelle de l’Atacora Ouest, le Borgou Sud et la Donga qui sont des zones dans lesquelles l’activité économique est dense avec une forte présence de jeunes.

4- Pôle (4) est représenté par la région des Collines avec comme culture (la diversification – le coton, les produits vivriers et l’anacarde). C’est l’un des maillons forts de la politique agricole du Bénin, car les Collines sont réputées être une grande zone de production de l’igname fortement consommée au Bénin. L’anacarde est une culture très prisée au Bénin et dont le développement pourrait créer de milliers d’emplois. Aussi le Bénin envisage ravir la vedette à la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial d’anacarde. On peut donc dire que ce pôle est une assurance pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle, pour la création de l’emploi et aussi pour l’accroissement de la richesse nationale.

5 – Pôle (5) prend en compte le Zou et le Couffo : Une zone à vocation arboricultures vivrières. Les pays colonisés par la France ont tous concentré leurs efforts sur les cultures de rente et pourtant ils ne sont pas nombreux à garantir une sécurité alimentaire à leur peuple encore moins transformer ce qu’ils produisent. Le pôle 5 permettra donc de développer ces cultures et donc d’assurer la sécurité alimentaire aux Béninois.

6- Pôle (6) est représenté par le Plateau (spécialisé dans la diversification agricole – palmier à huile et produits vivriers) ;

7-Pôle (7) est constitué de l’Ouémé, l’Atlantique et le Mono : une zone de pêcherie et de maraîchage.

Comme les pôles 4 et 5, les pôles 6 et 7 assurent la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations. Ils créent l’emploi et évitent au Bénin des chocs exogènes dus à la baisse du cours des matières premières sur le marché international.

Les reformes dans la filière coton

Pour permettre au secteur privé de jouer efficacement son rôle et aux acteurs de la filière coton de prendre leur responsabilité, le gouvernement a décidé de faire supporter par les égreneurs, les diverses subventions de l’ordre de 40 milliards de francs CFA. La suppression de cette subvention soulage ainsi les caisses de l’État et permet à celui-ci de se concentrer sur d’autres enjeux. Aussi faut-il ajouter qu’aujourd’hui les transporteurs sont payés après aussitôt déchargés. Toutes choses qui laissent producteurs et transformateurs admiratifs ; donc à la filière de prendre son envol. S’il faut saluer toutes les réformes engagées par le gouvernement béninois, il faut dire que l’industrialisation est ce qui pourra changer considérablement la vie des Béninois. Patrice Talon et son équipe doivent en faire un défi majeur.

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Pour développer la filière riz dans l’Atacora-Donga : La Mini Rizerie de Kérou et AIODD Bénin ont célébré la Foire du Riz

7 Octobre 2016, 14:12pm

Publié par HODA Kouakou Steve

Producteurs et autres acteurs

Une Foire du riz dans la cité des « Kpably », c’est l’exploit réalisé par la Mini Rizerie de Kérou en collaboration avec l'Alliance Internationale pour les Objectifs de Developpement Durable (AIODD-Bénin). L'évènement a eu lieu ce vendredi 30 septembre 2016 sur le site de l’entreprise. L’objectif pour la rizerie était de présenter ses prestations en faveur des acteurs de la filière, mais plus pour la promotion du riz local dans le département de l’Atacora-Donga. Quant à l'AIODD Bénin, elle militait pour le renforcement de la sécurité alimentaire et donc pour la réduction de la faim au Bénin.

La consommation mondiale de riz représente 14000 kilogrammes chaque seconde soit 468 millions de tonnes de riz par an selon l’USDA. Le riz est la deuxième céréale alimentaire la plus cultivée au monde. Chaque Béninois consomme en moyenne 25 à 30 kg de riz par an. C’est conscient de l’importance de cette céréale pour la planète en général et pour le Bénin en particulier que la Mini Rizerie de Kérou sous l'impulsion de son Directeur HODA Kouakou Steve également Coordonnateur national de AIODD-Bénin a bien voulu organiser cette activité. La Mini Rizerie entendait également à travers cette foire contribuer au développement de la filière riz en réunissant tous les acteurs de la filière. Quant à AIODD-Bénin, elle a bien voulu soutenir la lutte contre la pauvreté, la faim ainsi que la consommation et la production responsable conformement aux ODD 1; 2 et 12. L’occasion a donc été également donnée à ces acteurs de prendre connaissance des équipements de cette entreprise. On peut noter une décortiqueuse d’une capacité de 0,5 tonne par heure ; une étuveuse de grande capacité fonctionnant avec des balles de riz, une aire de séchage, une moissonneuse, une batteuse-vanneuse et le magasin de warrantage construit avec le soutien du PADA. En dehors des producteurs de riz, des femmes transformatrices et des commerçantes de riz ; l’on a pu noter aussi la présence d’agents de développement rural, des consommateurs et bien sûr la mairie de Kérou représentée par le Chef des Services Techniques. Tour à tour, les différents acteurs ont fait des contributions pour un meilleur développement de la filière riz dans la commune de Kérou et au-delà, c’est-à-dire dans le département de l’Atacora-Donga. Notons que le riz et l’anacarde sont les deux filières prévues pour être réorganisées par le gouvernement béninois. Ledit gouvernement qui a décidé à partir du 17 octobre 2016 d’interdire toutes importations par voie terrestre. Des opportunités à saisir que les responsables de la Mini-rizerie ont bien voulu partager avec les acteurs de la filière riz de Kérou. L'utilisation du foyer économique fonctionnant avec des balles de riz (conseillé par AIODD-Bénin) permettra de débarasser les balles de riz qui pollue l'environnement de la rizerie et évitera surtout aux femmes étuveuses l'utilisation du bois pour les opérations d'étuvage. Toute chose qui limitera la destruction du bois déjà très avancée dans la commune de Kérou.

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Filière de noix de cajou au Bénin: « Le secteur est pris en otage par une dizaine d’associations » dixit Fiacre Lanlenou

13 Septembre 2016, 20:53pm

Publié par Zek Adjitchè ALAFAÏ

Filière de noix de cajou au Bénin: « Le secteur est pris en otage par une dizaine d’associations » dixit Fiacre Lanlenou

Le collectif des exportateurs et opérateurs portuaires de noix de cajou et autres produits agricoles et tropicaux du Bénin a organisé, dans la journée de ce mardi 13 septembre 2016 au Codiam, une conférence de presse. L’objectif était d’attirer l’attention des autorités compétentes sur les difficultés qui plombent les efforts des acteurs du secteur.

La filière des noix de cajou se porte mal au Bénin. Elle est en proie à d’énormes difficultés qui influent négativement d’années en années sur le rendement des différents acteurs qui interviennent dans le secteur. Si rien n’est fait, à temps, c’est un pan très important de l’économie agricole du pays qui va s’écrouler, entrainant dans sa chute la perte de milliers d’emplois pour la jeunesse. C’est pour tirer la sonnette d’alarme et inviter le gouvernement du Président Patrice Talon à parer au plus pressé, avant la prochaine campagne qui s’annonce, que le bureau provisoire du collectif des exportateurs et opérateurs portuaires de noix de cajou et autres produits agricoles et tropicaux du Bénin est monté au créneau ce mardi 13 septembre 2016. A travers une conférence de presse qui a eu pour cadre le Codiam de Cotonou, Fiacre Landenou et ses pairs ont non seulement dénoncé la prise en otage de la filière par une dizaine d’association mais ils plaident pour une réorganisation totale du secteur de l’anacarde au Bénin. Pour ce dernier, ces associations qui opèrent dans le secteur ne sont obnubilés que par la répartition et le partage des 10.000 par tonne sur la quantité d’anacarde exportée instituée par l’arrêté interministériel du 08 mars 2015 régissant la commercialisation des noix de cajou. Un arrêté qui, à en croire Fiacre Landenou, contient des points discriminatoires et révèlent des insuffisances et beaucoup d’incohérences. Il a donc salué le gouvernement du président Patrice Talon pour avoir vu juste en abrogeant purement et simplement cet arrêté en conseil des ministres le 03 aout dernier. Il a souhaité que le gouvernement puisse donner des instructions fermes afin que le ministère du commerce puisse faire la main levée sur leurs cautions bancaires de 20.000.000 FCFA imposé à chaque opérateur. « Le problème que nous avons aujourd’hui, n’est pas un problème d’arrêté, c’est plutôt comment faire pour accroitre la production des noix de cajou car le Bénin ne produit que 80.000 tonnes » a-t-il déclaré. Pour lui c’est avec la perméabilité des frontières qui facilitent la pénétration des produits d’autres pays que le Bénin arrive à atteindre difficilement les 120 000 tonnes. Il a plaidé pour l’introduction de nouvelles variétés d’anacardes récoltables à partir de la cinquième année. Le bureau a également faire part lors de la conférence de presse des difficultés que ses membres rencontrent sur la plate-forme portuaire. Il dit ne pas comprendre que les consignataires continuent de percevoir la taxe dénommé Terminal Handling Charges (THC) alors même que c’est interdit. Il lance un appel pour que force reste à la loi. Deux autres points ont été débattus par les conférenciers. Il s’agit de la situation d’élingage au port de Cotonou et la situation de la STTB. Fiacre Landenou et ses pairs recommandent que les frais d’élingage soient revus à la baisse. Ils souhaitent pour finir qu’une solution soit trouvée, suite la suspension des activités du port, pour éviter la longue file d’attente des camions qui s’observe depuis l’entrée du port jusqu’au carrefour zongo.

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Développement agricole : des bénéficiaires du fonds PADA outillés sur l’élaboration de plans d’affaires et recherche de marché

25 Juillet 2016, 08:14am

Publié par HODA Kouakou Steve

Le formateur PEDRO Comlan en action
Le formateur PEDRO Comlan en action

Du 21 au 23 juillet 2016 s’est tenu dans la salle de conférence de l’hôtel Fifatin de Bohicon, la session 2 de formation sur l’élaboration de plans d’affaires et recherche de marché au profit de 22 promoteurs sélectionnés au Fonds compétitif et au Fonds à frais partagés du PADA des départements de l’Atacora/Donga, du Borgou/Alibori, du Mono/Couffo et du Zou/Collines.

Le jeudi 21 juillet 2016, première journée de formation, a débuté par la présentation des objectifs et du contexte de l’organisation de l’atelier. Cette présentation a été faite par Monsieur KOUGBLENOU Gabriel, Spécialiste finance rurale au PADA. Il s’en est suivi la présentation des participants et leurs attentes ainsi que le programme de formation ; le tout encadré par messieurs PEDRO Ernest Comlan et Djodjo Kouton Sagbo Damien, personnes ressources et formateurs.

« Echange sur les pratiques et expériences des participants ; clarification de concepts touchant l’élaboration du plan d’affaire » sont les éléments qui ont marqué cette première journée. Il s’agissait ici de permettre aux participants de partager leurs expériences en ce qui concerne la recherche de financement pour leurs activités et de les permettre de mieux cerner les concepts liés à l’élaboration de plan d’affaires tels que la consommation, la demande, l’offre, l’idée du projet, le marché et autres. Monsieur Djodjo Kouton Sagbo s’est surtout appesanti sur la notion du crédit et son importance pour le développement de l’entreprise avant d’expliquer le fonctionnement du circuit économique. La journée du jeudi 21 juillet a pris fin avec des exercices pratiques. En effet, répartis en trois groupes à savoir les promoteurs du secteur riz, du secteur poisson et anacarde, les participants devraient démontrer le bien fondé d’une idée de projet à partir d’un tableau de la micro sélection d’idée d’affaire conçu par les formateurs de l’atelier.

La journée du vendredi 22 juillet 2016, deuxième journée de formation, a débuté par la présentation du rapport de la séance précédente. Juste après ce rapport présenté par CAPOCHICHI Carmel, Monsieur Djodjo Kouton a introduit l’élaboration d’un plan d’affaire. Le formateur s’est penché sur les éléments importants du plan d’affaire tels que le résumé du projet, la présentation du promoteur, le bilan personnel de celui-ci ainsi que la structure organisationnelle de l’entreprise. La Présentation du projet qui comprend la justification, la mission de l’entreprise, sa vision, ses objectifs à court, à moyen et long terme et le calendrier de réalisation des activités ; a également été abordé par le formateur qui n’a pas manqué de préciser l’importance de dresser le bilan financier du promoteur.

L’introduction à l’élaboration du plan d’affaire a laissé place au chapitre relatif à l’étude de marché. Les participants ont été entretenus sur les principaux clients et la segmentation du marché. Après quoi le formateur a donné des explications sur la stratégie de commercialisation, la stratégie marketing ainsi que le marché d’approvisionnement qui sont des éléments qui doivent nécessairement figurer dans l’étude de marché. Juste après cette partie, les participants ont eu droit à la présentation de la deuxième communication, c’est-à-dire : l’Etude technique. Il s’agissait ici d’éclairer la lanterne des promoteurs présents à cet atelier sur les éléments tels que « constructions », « équipements » et de les outiller afin qu’ils soient capables de dresser le tableau de GANT, de décrire le processus de production et de présenter les ressources humaines qui vont composer l’entreprise. Il s’en est suivi les travaux de groupe qui ont clôturé les activités de la matinée.

L’après-midi de ce vendredi a été consacré au chapitre sur l’étude économique et financière du projet. Le calcul du chiffre d’affaires, du coût d’investissement, des besoins en fond de roulement et du coût total du projet ont constitué l’ossature de ce chapitre. Le formateur Djodjo Kouton a également donné des explications sur l’analyse du plan de financement, du service de la dette. Il n’a pas manqué d’éclairer la lanterne des participants sur l’importance du bilan d’ouverture, des dotations aux amortissements, du compte de résultats prévisionnels. Le montage du plan de trésorerie, du bilan prévisionnel et les travaux de groupe ont mis fin au module de formation de cette deuxième journée.

Démarré à 7h par la présentation du rapport de la séance précédente par Madame Adélaïde LAOUROU, la journée du samedi 23 juillet 2016, a été entièrement consacrée à la présentation des projets élaborés par les différents groupes composés à cet effet (le groupe riz, anacarde et poisson). Après les différentes présentations, il s’en est suivi les critiques, observations des autres participants ainsi que celles des formateurs.

Faire connaitre le type de profil des entreprises agricoles finançables, c’est l’exercice auquel s’est adonné Monsieur Kougblenou Gabriel. L’objectif était de permettre aux participants à cet atelier de mieux se positionner pour bénéficier des fonds de garantie du PADA. L’évaluation de la session de formation a mis fin aux travaux de l’atelier aux environs de 11h.

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Les propositions de l'Expert Ahouansou Aurélien pour révolutionner la filière riz au Bénin

30 Mai 2016, 08:21am

Publié par HODA Kouakou Steve

Les propositions de l'Expert Ahouansou Aurélien pour révolutionner la filière riz au Bénin

Le président Patrice Talon a inscrit l’agriculture au premier plan de ses priorités pour les cinq prochaines années à venir. Conscient qu’il ne saurait y avoir de révolution verte sans une diversification, beaucoup d’acteurs du secteur agricole donnent de la voix. Nous sommes allés à la rencontre d’un analyste des filières agricoles. L’Expert Aurélien Ahouansou fait un diagnostic de la filière riz et propose des solutions au régime du Nouveau départ pour un réel décollage de cette filière ?

Vous êtes ingénieur agronome, spécialiste en planification communale et analyste des filières. Pourquoi intéressez-vous à la filière riz ?

Je peux vous dire aussi que je suis technologue alimentaire et je m’intéresse particulièrement à l’intensification de la production agricole rizicole et aux méthodes de transformation pour un riz de qualité. Je suis également producteur de riz et promoteur d’une mini rizerie à Kérou dont la gestion m’a conduit à tisser des liens de partenariat avec des riziculteurs de Kèrou. Les statistiques en 1997 montrent en effet que chaque Béninois consomme en moyenne 12 kg de riz par an (contre 2.9 kg/an en 1965). Cependant, la production reste inférieure aux besoins. Elle ne dépasse guère 30 000 tonnes de riz décortiqué (soit 4,2 kg/habitants). 50 000 tonnes (soit 7.6 kg/hbts) doivent être encore importées pour satisfaire la demande nationale. Le Comité de Concertation des riziculteurs du Bénin (CCR) a publié en 2004 que les bas-fonds sont peu aménagés et la production rizicole est faible. Vous comprenez donc qu’il y a nécessité de révolutionner cette filière.

Comment pensez-vous donc qu’on puisse révolutionner cette filière ?

Voyons un peu le contexte de la filière riz aujourd’hui ? Le riz importé subventionné par les pays qui le produisent notamment la Thaïlande et autres pays asiatiques est déversé sur le marché béninois. En face, on a un riz local peu compétitif du fait de son prix élevé et de sa qualité pas meilleure par rapport au riz importé. Ainsi, des partenaires techniques ont bien voulu financer l’installation de mini rizeries au Bénin pour améliorer la qualité du riz local et faire face à la concurrence du riz importé. On en trouve six dans l’Atacora. Malheureusement, ces rizeries sont confrontées à des difficultés.

Lesquelles ?

Le prix élevé du paddy ne permet pas en effet aux transformateurs de riz de rentabiliser leurs affaires. Ceci à cause des coûts très élevés dont font face les riziculteurs tout au long de l’itinéraire technique. En effet, les riziculteurs continuent de travailler avec des outils rudimentaires. Ils peinent à trouver des tracteurs (très occupés pour le coton et le maïs) pour le labour des bas-fonds et sont forcés à la daba et réduit par cette technologie à de petites superficies ; même l’intrant utilisé est celui du coton ou autre. Ils peinent également à trouver une main-d'œuvre de qualité pour les opérations de récolte, de battage et de vannage. Ces opérations coïncidant avec les récoltes du coton et des autres cultures. Cette situation revêt plusieurs conséquences : la récolte se fait tardivement avec des épis devenus trop secs dans un champ plus herbeux. On assiste alors à des pertes significatives de paddy. Par ailleurs, la pratique du battage vannage reste manuelle et s’exerce généralement à même le sol ou au plus sur des bâches de mauvaise qualité qui n’isolent pas vraiment le paddy du sable et des cailloux. De plus, la main d’œuvre constituée majoritairement de femmes pour cette opération de battage vannage reste très chère parce que devenue aussi très rare. Les femmes étant occupées pendant ce temps aux opérations de récolte de leurs propres champs. Tout ceci compromet la qualité du paddy (devenu trop sec, rempli de cailloux) et rend le riz local peu compétitif sur le marché, par rapport au riz importé.

Que faire donc l’État par rapport à cette situation ?

Je vais vous surprendre. L’État a participé à aggraver la situation. Il existe deux grandes rizeries dans le giron du public. Ainsi donc, l’État pour des questions parfois toujours pas efficaces, commercialise le riz produit dans ces unités à des prix très bas ; décourageant ainsi la production locale. Il y a aussi la commercialisation des riz issus de dons japonais qui vient renforcer la concurrence déjà grande.

Quelles solutions proposez-vous donc pour dynamiser la filière ?

1- Mettre en place des structures d’appui à la production du riz. Ces structures auront pour rôle de recenser les besoins des producteurs. Ils peuvent être chargés de la gestion des équipements agricoles en réalisant les opérations de labour, moisson, battage-vannage pour faciliter la tâche aux producteurs. Il est important de ne pas confier aux producteurs la gestion des équipements agricoles, car ça lui revient cher vu les coûts de production déjà élevés.

2- Renforcer également les unités de transformation de riz. Pour ce faire, il faut déjà les recenser et connaitre leurs besoins. Ainsi, on pourra participer à réduire le prix élevé du paddy et donc améliorer la qualité du riz local pour le rendre compétitif sur le marché.

Quelles autres mesures incitatives l’État doit mettre en place pour révolutionner la filière ?

L’État a le devoir de freiner l’importation du riz pour ne pas décourager la production intérieure. Il faut au préalable aménager tous les espaces rizicoles. Il y a aussi l’existence d’un texte de loi obligeant les opérateurs économiques du riz à consacrer une partie de leurs achats aux transformateurs de riz locaux. Cette disposition n’a jamais été respectée par les régimes précédents et j’espère que le gouvernement de Patrice Talon va le faire. Ceci permettra à l’entreprise promotrice en tant que transformatrice de riz à assurer l’achat de paddy chez les producteurs si en aval l’écoulement du produit transformé est assuré par ce texte. Le modèle AIC peut être également adapté au riz même si le riz n’est pas le coton ; avec ses marchés parallèles.

Comment participez-vous à faire avancer la filière ?

Comme je vous l’avais dit, je suis responsable d’une mini rizerie basée à Kérou. A ce titre, j’ai fait construire avec le concours de partenaires techniques et financiers sur le site, un atelier d’étuvage plus une aire de séchage pour aider les femmes transformatrices de riz dans leurs opérations d’étuvage. J’ai également été accompagné pour la mise en place d’un magasin de warrantage pour aider les producteurs à financer à crédit leurs activités en début de campagne. Nous avons travaillé également à mettre en place au profit des producteurs, une moissonneuse et une batteuse-vanneuse pour aider ceux-ci dans leurs opérations de moisson et de battage-vannage. Toutes ces actions ont permis d’améliorer nettement la qualité du riz sur le marché de Kérou. Notons que les portes de la rizerie sont également ouvertes aux femmes transformatrices de riz étuvé qui viennent décortiquer leur riz. Conséquence, les consommateurs apprécient aujourd’hui le riz local à Kérou. Nous sommes en train de nous battre pour mettre à disposition des producteurs, des motoculteurs à roues cages pour le labour des champs.

Votre mot de fin ?

Je crois vraiment au président Patrice Talon qui a une bonne connaissance du milieu agricole. Il sera porté en triomphe dans 5 ans s’il fait de la diversification agricole son cheval de bataille. C’est déjà un début de succès le fait qu’il ait mis l’agriculture au premier plan de ses priorités. Et puisque tout le monde consomme aujourd’hui le riz, il y a nécessité de révolutionner cette filière. Je profite une fois de plus pour souhaiter une bonne fête à toutes les mères et surtout à la première dame.

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