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politique

Université au Bénin : Le nombre de boursiers dans les facultés connus d’avance

3 Février 2019, 16:45pm

Publié par HODA Kouakou Steve

Le nombre de boursiers et secourus des universités du Bénin seront désormais connus d’avance. Ainsi en a décidé le gouvernement béninois pour rationaliser les ressources publiques en connaissant en avance le nombre exact.

Quand on est un pays pauvre avec des ressources limitées, il faut les gérer de façon efficace. C’est ce que fait le gouvernement béninois qui a décidé de définir en avance le nombre exact de boursiers. La philosophie de cette décision est de rationaliser les ressources, de permettre effectivement aux étudiants de bénéficier des aides de l’Etat et mettre fin au détournement de fonds. Ainsi pour la première année et pour les facultés, la cagnotte est comprise entre 200 et 700 ; entre 1000 et 2000 pour les secourus. Avec une telle décision donc, les étudiants ayant 10 de moyenne peuvent se voir bénéficier des aides universitaires. Selon les informations que nous avons reçues, c’est une décision qui n’est pas accueilli avec grande joie dans le milieu estudiantin chez certains étudiants.  Mais à y voir de près, elle est bénéfique pour l’étudiant qui pour des raisons ou autres ne touchent pas son argent. En effet, la non maitrise exacte du nombre de boursiers ouvrait la voie à des détournements de fonds qui avaient des conséquences graves sur les ressources publiques. Autre chose : il reste inconcevable que la bourse qui est sensée soutenir l’étudiant durant son année académique lui ai payé en fin d’année. Le gouvernement qui s’engage sur la voie de l’amélioration des conditions de vie de l’étudiant doit désormais penser comment aussi agir sur la logistique dans les salles de formation. A l’ère du numérique et des grands enjeux du développement durable, il faut des salles de cours moins pléthoriques avec des équipements modernes. Ce qui donnera du sens à la décision de fixer le nombre de boursiers en avance.

 

 

 

 

 

 

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Sommet France-Afrique : une forte odeur de CFA

11 Janvier 2017, 14:32pm

Publié par HODA Kouakou Steve

Pour la 27e fois, la France et ses ex-colonies se retrouvent du 13 au 14 janvier 2017 à Bamako pour un sommet dont les peuples africains ont du mal encore à savoir ce qu’ils y gagnent. On en veut pour preuve la tentative du Mouvement des entreprises de France (Medef) de transférer le sommet à Abidjan pour des enjeux économiques et sécuritaires. Mais le choix de Bamako pour les dirigeants français confirme bien le système paternaliste qui lie les relations entre les deux parties. En effet, le seul bilan positif du président Hollande à l’égard de l’Afrique est son intervention au Mali appelé « Serval » pour faire reculer l’avancée djihadiste et préserver Tombouctou de son patrimoine touristique. Il fallait bien célébrer cette victoire en offrant au pays ce sommet comme pour graver le nom « Hollande » dans les archives de l’histoire du Mali. Mais il ne passe pas inaperçu que le 27e sommet France-Afrique qui réunira 53 chefs d’État se déroule dans un contexte de manifestation contre le franc CFA. En effet, dans plusieurs capitales africaines, des voix se sont levés ce samedi 07 janvier 2017 sous l’impulsion de l’activiste Kèmi Seba pour dénoncer l’influence négative du Franc CFA dans les économies africaines. Le franc CFA reste la seule monnaie coloniale encore utilisée dans le monde et qui maintient une quinzaine de pays dans le sous-développement puisque le trésor français conserve la moitié des réserves de ces pays. Le président du Tchad, Idriss Deby Itno, qui sera certainement présent à ce sommet est une figure de proue de la lutte contre le franc CFA. Les récentes positions du président Ouattara, ancien gouverneur de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) et ex directeur général adjoint du FMI (Fonds Monétaire) et de son homologue du Sénégal, récemment en visite en France et accueilli par la ministre française de la fonction publique (quinzième dans l’ordre de préséance dans le protocole) qui font l’éloge du Franc CFA prouvent que l’avenir du franc CFA constitue l’enjeu majeur de ce sommet. Même si aucun des chefs d’État présent à ce sommet France-Afrique n’aura le courage d’aborder la question, nul doute que le rendez-vous de Bamako dégage une forte odeur de CFA.

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Un think thank en Afrique de l’Ouest pour réfléchir sur les questions de sécurité

7 Septembre 2016, 14:38pm

Publié par HODA Kouakou Steve

Me Sadikou Alao
Me Sadikou Alao

Les amicales du Togo, Niger, Burkina-Faso et Nigéria étaient réunis ce lundi à la salle rouge du Ministère des Affaires Etrangères et de la coopération pour une concertation en vue de signer la charte qui régit ces différentes instances. Les travaux ont été conduits par le président de l’Amicale Béninoise du Centre d’Étude stratégique de l’Afrique (ABECESA) Me Alao Sadikou. L’objectif de cette concertation est également de mettre en place un think thank qui réfléchira sur les questions de sécurité en vue de faire des propositions aux pouvoirs publics.

À la salle rouge du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération du Bénin ce lundi 05 septembre 2016, on pouvait noter la présence de personnalités venues du Burkina-Faso, du Bénin, du Togo, du Niger et du Nigéria. Il s’agissait en effet, d’une journée de concertation qu’organisait l’Amicale Béninoise du Centre d’Étude Stratégique de l’Afrique (ABECESA) de Me Alao Sadikou, en partenariat avec l’amicale des pays cités plus haut. Au cours de ces échanges la charte qui régit ces différentes instances a été signée et les participants présents ont décidé de mettre sur pied un think thank regroupant les amicales du Bénin, du Togo, de la Côte d’Ivoire, du Nigéria, du Niger, du Togo et du Burkina-Faso. Cette structure de veille stratégique aura à réfléchir sur les travaux de recherche dans le domaine de la sécurité et soumettre les résultats de ses travaux aux pouvoirs publics. Selon l’éminent Avocat Me Alao Sadikou, « la sécurité fait partie de notre environnement quotidien ; on ne peut plus se passer de cette réalité ». C'est pourquoi l’homme soutient qu’il faut réfléchir et anticiper sur de probables crises qui pourraient perturber l’ordre social. Dans un contexte marqué pour une insécurité grandissante, cette initiative est à saluer et mérite d’être soutenue. Un think thank pour réfléchir sur les questions sanitaires, sur l’éducation ou encore sur la sécurité alimentaire sera une bonne nouvelle pour le Bénin qui à l’ère du nouveau départ est en train de se projeter sur l’orbite du développement.

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Politique béninoise: Après le PLP, Lobby Jeunesse voit le jour

22 Août 2016, 08:48am

Publié par Zek Adjitchè ALAFAÏ

Le bureau de Lobby Jeunesse
Le bureau de Lobby Jeunesse

La jeunesse béninoise a été de tous les combats qui ont porté le Chef de l’Etat Patrice Talon au pouvoir. Elle entend donc peser de tout son poids dans la balance pour être présente à toutes les grandes instances de prises de décisions et avoir son mot à dire au sujet des grandes reformes en cours. Pour y parvenir, rien de plus normal que de mettre en place une organisation capable de défendre les intérêts des jeunes. C’est ainsi que voit le jour le samedi 20 août 2016 l’association « Lobby Jeunesse ». L’assemblée générale constitutive a eu lieu dans la grande salle de conférence de l’infosec d’un échantillon très représentatif des organisations de jeunes, des membres de « Lobby Jeunesse » et des personnalités venues soutenir le mouvement. Tout a commencé par le discours d’ouverture du président du comité d’organisation, Bienvenu Milohin. Ce dernier appelle à un changement stratégique de cap en ce qui concerne la politique nationale de jeunesse. Pour lui : « les préoccupations des jeunes ne sont pas profondément prises en compte par les différents régimes qui se sont succédés à la tête du pays ». A sa suite, des orateurs de très haute facture tels que le prof. Sébastien Azondékon, le prof. Amégnissè et Me Alain Orounla se sont penché sur le rôle de la jeunesse dans l’histoire politique du Bénin. Ils ont également mis un accent particulier sur les enjeux et les défis qui attendent la jeunesse à l’ère du nouveau départ. Après, les membres du bureau de « Lobby Jeunesse » ont été présentés au public. Composé de 15 membres, en plus d’un commissaire au compte, ce bureau est présidé par Bienvenu Kpokoun, un jeune dont les qualités et le combat pour l’épanouissement de ses pairs sont indéniables. « Notre vision à Lobby Jeunesse, c’est de travailler à long terme à l’émergence d’une jeunesse citoyenne intellectuellement épanouie, moralement réarmée et économiquement capable. Nous voulons contribuer à l’expression d’une jeunesse moderne, réconciliée et solidaire en son sein, attachée aux valeurs africaines et ouverte sur le monde pour s’enrichir de la sève de la fécondation réciproque des cultures, de la justice et de la liberté », a-t-il déclaré lors de son discours de prise de fonction. Evènement a pris fin par une photo de famille.

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UAC : Université ou camp militaire ?

22 Août 2016, 08:35am

Publié par HODA Kouakou Steve

Hommes en arme envahissant l'université
Hommes en arme envahissant l'université

Après l’invalidation de l’année académique 2015-2016 à la Faculté des Lettres Arts et Sciences et Humaines (FLASH) par le recteur Brice Sinsin ; l’université d’Abomey-Calavi est le théâtre d’affrontements sanglants entre étudiants et policiers. Une situation inacceptable !

Un véhicule de la gendarmerie et des cargos de la police positionnés devant l’université d’Abomey-Calavi ; c’est le spectacle que vous pouvez observer si vous prenez la direction de Calavi. Si cela n’interpelle personne, cette image est choquante pour tout étranger qui met pied au Bénin. « Il est écrit université d’Abomey-Calavi, mais pourquoi un véhicule de la gendarmerie ? » nous pose la question Paul, un étranger qui vient de mettre pied au Bénin. Il faut souligner que depuis son accession au rectorat d’Abomey-Calavi, le recteur Brice Sinsin a comme signé un contrat de partenariat entre l’université et les forces de l’ordre. On peut constater fréquemment les tensions entre son administration et les responsables étudiants depuis quelques années déjà. La dernière en date est la suspension de 21 étudiants de la Flash pour 5 ans et pire, l’invalidation de l’année académique 2015-2016 dans cette faculté. Une situation qui a mis en colère les étudiants qui se sont lancés dans une grève illimitée. Ces derniers jours, la tension est montée d’un cran. On assiste à de véritables échauffourées entre force de l’ordre et étudiants à tel point que l'université est devenu la "cité des cacas". Des étudiants qui demandent à ce que justice soit rendue à l’endroit de leurs camarades suspendus pour 5 ans, sont bastonnés, matraqués et violentés par les forces de l’ordre qui ont envahi l’université alors que le pays fait face à une insécurité sans pareille. Et pourtant, les étudiants sur toute l’étendue du territoire ont voté massivement le président Patrice Talon pour voir leur condition s’améliorer et non pour se faire bastonner. En retour, le chef de l’État ne doit en aucun cas rester indifférent à la situation de ces derniers. Il est important de préciser que la présence de force de l’ordre sur le campus d’Abomey-Calavi est une violation des franchises universitaires. Ce que les autorités universitaires se sont adonnées depuis quelques années déjà. Il urge donc que le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Marie Odile Attanasso appelle au calme et à la sérénité. Elle doit veiller à ce que les forces de l’ordre retournent là où ils sont attendus pour être utiles à la nation. La présence de force de l’ordre sur un haut lieu de savoir est une insulte à l’intelligentsia béninoise. Aussi faut-il préciser que les étudiants doivent renouer avec le dialogue, car la violence n’arrangerait pas leur situation.

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Sortie médiatique du président du Rassemblement des Forces du Progrès (RFP) : « Le silence est un cancer pour la politique » dixit Léonce Houngbadji

3 Août 2016, 11:02am

Publié par HODA Kouakou Steve

Léonce Houngbadji
Léonce Houngbadji

En prélude à la rentrée politique de son parti le Rassemblement des Forces du Progrès (RFP), Léonce Houngbadji a tenu ce samedi 30 juillet 2016, une conférence de presse à l’hôtel Azalai pour décrypter l’actualité politique du Bénin après 03 mois de Patrice Talon à la tête du pays. On retient de l’essentiel que l’homme a sévèrement critiqué l’action politique de Patrice Talon depuis sa présence à la Marina.

Selon le président du Rassemblement des Forces du Progrès (RFP) : « Le silence est un cancer pour la politique ». C’est pour éviter que la politique béninoise soit atteinte de cancer que Léonce Houngbadji a décidé de rompre le silence. À la faveur d’une conférence de presse qu’il a organisée à l’hôtel Azalai de Cotonou le samedi 30 juillet dernier, l’homme est revenu sur les actions menées par le gouvernement de Patrice Talon ces trois derniers mois. Pour Léonce Houngbadji, le gouvernement a posé des actes forts comme la nomination des préfets, la réduction du délestage et le début du paiement de la dette intérieure. Mais en dehors de cela, il dit voir un gouvernement qui fonctionne sous boussole avec une stratégie qu’il qualifie de IDM (intoxication, désinformation et manipulation). Après trois mois d’observation, le jeune leader politique pense qu’il faudra quitter le champ de prestation politique. Sur le plan social, il accuse le gouvernement d’avoir supprimé des emplois, de n’avoir pas amélioré les conditions des forces de sécurité et des femmes et surtout de mépriser les droits de l’homme. S’il dénonce la suspension de 21 étudiants, il affirme que rien n’est fait pour améliorer les conditions de la couche estudiantine. Face à cette situation, il donne une semaine au gouvernement pour rétablir ces étudiants. Abordant le volet économique, il pense que le gouvernement est incapable de mobiliser des ressources et opère des reformes pour faire fuir les investisseurs. Léonce Houngbadji craint le retour du PVI et met en garde le gouvernement contre toute tentative de recourir à cette réforme (qui a entrainé la brouille entre lui et Yayi Boni ; NDLR). L’homme n’a pas manqué de souligner la baisse des recettes douanières sous la rupture ; ce qui serait de 15 milliards de francs CFA. En ce qui concerne l’aspect politique, le leader du RFP dénonce l’utilisation des audits comme moyen de chasse aux sorcières et s’oppose à la reforme sur le mandat unique proposé par Patrice Talon. Pour finir, Léonce Houngbadji a fait des propositions allant dans le sens d’améliorer la gouvernance sous l’ère du nouveau départ. Il propose en effet au gouvernement de sortir un programme d’action, se mettre au travail et mettre fin à la suppression de l’emploi des jeunes. On pourra noter de cette conférence l’engagement et le courage d’une certaine jeunesse qui tient à avoir son mot à dire. Plus que ses ainés, Léonce a toutefois montré qu’il est « garçon ».

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OCJ: Damien Owolabi passe la main à Kpèna Thomas Singbo

28 Juillet 2016, 02:38am

Publié par Zek Alafai

OCJ: Damien Owolabi passe la main à Kpèna Thomas Singbo

Après l’élection qui a consacré, le samedi 23 juillet dernier à Bohicon, la victoire de la liste conduite par Kpèna Thomas Singbo, la passation de service entre les bureaux sortant et entrant de l’Organe Consultatif de la Jeunesse (OCJ) a eu lieu le lundi 25 juillet 2016 au siège de ladite institution à Kouhounnou. La nouvelle équipe, qui regorge de talents et compétence avérés, aura la lourde mission de poursuivre l’œuvre déjà entamée par Damien Owolabi et les siens, celle du rayonnement tant au plan national qu’international de l’OCJ.

Les évènements arrivent dans la vie des hommes et celles des institutions humaines de façon cyclique. Un jour, on vient et un autre, on part. Et le moment vint le lundi 25 juillet 2016 pour Damien Owolabi de passer le témoin à Kpèna Thomas Singbo à la tête de l’Organe Consultatif de la Jeunesse (OCJ). C’est en effet, suite à la brillante victoire de la liste conduite par ce dernier que la passation de service a eu lieu entre les deux bureaux. C’était un événement fort simple qui a connu la participation de jeunes leaders, des responsables des mouvements et associations de jeunes. Damien Owolabi et ses pairs peuvent se targuer de laisser à ses successeurs une institution dont le rayonnement dépasse les frontières du Bénin. Sous sa présidence, l’OCJ s’est davantage ouvert à la jeunesse qui a vu ses préoccupations portées au plus haut niveau. Le siège de l’union panafricaine de la jeunesse a été délocalisé au Bénin. Des acquis que la nouvelle équipe qui s’installe va certainement pérenniser. « Notre vision est de faire de l’OCJ une véritable plateforme d’interface et d’émergence d’une jeunesse épanouie, consciente et disponible » dira d’ailleurs Kpèna Thomas Singbo dans son discours d’investiture. Il entend renforcer la visibilité de l’OCJ et ses structures décentralisées afin de faire d’elles de véritables interlocutrices au niveau des communes, poursuivre le plaidoyer en vue de la mise en œuvre de la politique nationale de la jeunesse que les jeunes ont contribué à rédiger et dont ils souhaitent vivement l’adoption en conseil des ministres. Il peut, pour ce faire, compter sur une équipe dynamique dont les compétences sont reconnues au sein de la couche juvénile. Nul doute qu’avec cette équipe à la tête de l’OCJ, la jeunesse ne peut qu’espérer à un lendemain meilleur, car elle est sûre que ses préoccupations seront désormais prises en compte par les autorités compétentes au plus haut niveau.

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Le Bénin a désormais quatre universités publiques

28 Juillet 2016, 02:28am

Publié par HODA Kouakou Steve

Le Bénin a désormais quatre universités publiques

Le conseil des ministres du mercredi 27 juillet 2016 a accouché d’importantes décisions. On peut noter surtout la recomposition de la carte universitaire. En effet, le nombre d’universités passe de 7 à 4.

À la prochaine rentrée universitaire, le Bénin comptera 4 grandes universités au lieu de 7 comme prévu par le régime du docteur Yayi Boni. Ainsi, en a décidé le conseil des ministres de ce mercredi 27 juillet 2016. En effet, on notera désormais comme université béninoise, l’Université d’Abomey-Calavi (UAC), l’Université de Parakou, l’Université d’agriculture de Porto-Novo et l’université de Sciences et technologies d’Abomey-Calavi. Tous les centres universitaires du Bénin seront donc répartis sur l’ensemble de ces quatre universités. Le gouvernement de Patrice Talon à travers cette décision entend donc utiliser efficacement le personnel enseignant pour un enseignement de qualité. Comme autres décisions, on peut noter que le décret de nomination des 9 membres actuels de l’Arcep est abrogé. Leur désignation n’aurait pas respecté la loi relative aux communications électroniques et de la poste. La SEGUB et les autres structures impliquées dans la gestion de l’escorte des véhicules d’occasion en transit devront s’expliquer par rapport à des milliards qui se sont évanouis dans la nature. Une différence de 9 milliards de francs entre le virement en 2012 et le montant constaté dans les comptes du trésor. Une société de BTP a encaissé 14 milliards de francs dans le secteur de l’escorte des véhicules d’occasions, sans contrepartie de prestation.

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Mécontentements tous azimuts: le régime Talon entre dans sa zone de turbulence

28 Juillet 2016, 02:18am

Publié par HODA Kouakou Steve

Etudiants en grève
Etudiants en grève

Il a fallu trois mois aux populations béninoises pour mettre fin à l’état de grâce vis-à-vis du régime du nouveau départ. Et ce n’est pas nous qui le disons, mais les mouvements de mécontentement observés çà et là sont signes que la rupture de Patrice Talon est entrée dans sa zone de turbulence.

Marche des étudiants réprimée à Cotonou en début de semaine, sit-in des étudiants de l’École Normale Supérieure, grèves par ci et par là, on est en droit de dire que le régime du changement, après trois mois, est effectivement entré dans une zone de turbulence. À l’analyse de la situation, plusieurs raisons pourraient expliquer cet effet de chose. D’abord, le bilan social du gouvernement après ses 100 jours. Ensuite, la crise économique au Nigéria qui affecte gravement l’économie béninoise et enfin les attentes non comblées par le régime du changement, qui malheureusement ne sont pas en train d’être réglé par le président Patrice Talon et son gouvernement.

Le bilan social du régime du nouveau départ

Dès l’entame de son mandat, le gouvernement de la rupture a pris des mesures fortes pour assainir les dépenses publiques et pour la relance de l’économie. Mais le péché commis par Patrice Talon et son gouvernement, c’est d’avoir ignoré que dans ce pays, l’intérêt personnel est plus fort que l’intérêt général. Chacun préfère voir sa situation être résolue au détriment des autres. Comme le bilan social des cent jours n’est pas aussi reluisant et ne voyant pas les choses venir comme il le faut, certaines couches sociales ont décidé de mettre la pression pour avoir gain de cause. C’est ainsi qu’on constate ces dernières semaines, des mouvements de mécontentements un peu partout.

La crise économique au Nigéria

Le Nigéria vit l’une des crises les plus graves de son histoire. Victime de la chute du prix du baril sur le marché international, le pays a vu sa monnaie se déprécier voire même dévaluer. Une situation qui n’est sans conséquence sur l’économie du Bénin qui partage plus de 700 km avec son grand voisin de l’Est. En effet, la dévaluation du naira ne permet pas aux grossistes ou autres opérateurs nigérians de venir s’approvisionner au Bénin. La conséquence directe est que le revenu de certains commerçants béninois a sévèrement baissé. Ajouté à cela, la morosité économique au Bénin qui ne permet pas au panier de la ménagère de se remplir. On peut donc craindre une explosion sociale et il va falloir vite réagir.

Les attentes non comblées par Boni Yayi

L’administration est une continuité et Patrice Talon s’est dit prêt, lors de son investiture à gérer ce pays. Alors, le chef de l’État béninois doit discuter avec ses ministres d’un plan d’urgence pour régler un tant soit peu les questions cruciales laissées en suspens par Boni Yayi. La question de la session unique à l’UAC par exemple devrait être réglée une fois pour de bon afin d’éviter les situations malheureuses qu’on constate dans le monde universitaire et qui durent depuis des lustres. Bien vrai le régime du nouveau départ est entré dans sa zone de turbulence, mais il y a possibilité de rassurer le peuple. C’est en cela que le discours du 31 juillet est très attendu. Patrice Talon doit donc assurer ce dimanche !

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Assemblée nationale: Six dossiers de taille programmés à la deuxième session extraordinaire

14 Juillet 2016, 01:37am

Publié par Akodégbè Vignon

Assemblée nationale: Six dossiers de taille programmés à la deuxième session extraordinaire

Sur demande de 47 députés, la représentation nationale se réunit ce jeudi 14 juillet 2016 pour ouvrir la deuxième session extraordinaire de l’année en cours. En effet, après la clôture lundi dernier, de la première session ordinaire de 2016, les députés à l’Assemblée nationale, se retrouvent ce jour au palais des gouverneurs à Porto-Novo pour rendre effective l’ouverture de la deuxième session extraordinaire de l'année. Au cours de ces deux semaines d’activités, les députés seront appelés à se pencher sur plusieurs dossiers. Au total six points sont inscrits à l’ordre du jour de cette session extraordinaire. Il s'agit de la Mise en conformité de la loi n°2015-18 portant statut de la Fonction publique votée par l’Assemblée nationale, le 02 avril 2015 (Objet d’une deuxième lecture le 27 août 2015) ; l’autorisation de ratification de l’accord de financement signé à Rome, le 1er Février 2015, avec le Fida dans le cadre du financement partiel d’appui au développement du maraîchage (Padmar) ; l’Atelier d’appropriation de la réforme du Barreau de la République du Bénin ; l’Atelier de restitution des travaux de la COP 21 ; les Journées de la diplomatie parlementaire ; la désignation des représentants de l’Assemblée nationale au sein du Conseil d’orientation et de supervision (Cos) et des Commissions communales d’actualisation (Cca).

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